Travail, économie, emploi
« Le déficit public sera réduit à 3% du produit intérieur brut en 2013. Je rétablirai l’équilibre budgétaire en fin de mandat ». La promesse du Président de la République, toujours affichée sur le site du parti socialiste ressemble de plus en plus à une antiquité tant elle a été mainte fois reniée depuis 3 ans. Alors que le déficit français avait atteint 7.2% du PIB en 2009, à cause de la crise économique mondiale que notre pays avait lui aussi traversé, la précédente majorité s’était courageusement employée à le réduire de plus d’un point par an entre 2009 et 2011 (de 7.2% à 5.1% du PIB). Arrivé au pouvoir et malgré ses promesses, le Président de la République a été parfaitement incapable de poursuivre cet effort ; il n’aura réduit le déficit que de 0.5 point par an entre 2011 et 2013, avant même de le faire remonter de 0,3 point pour qu’il atteigne 4.4% de notre PIB en 2014. Au final, l’actuelle majorité n’aura réduit le déficit que d’un peu plus de 0.2 points par an, c’est-à-dire presque rien. Le gouvernement aurait pourtant trouvé dans l’assainissement de nos finances publiques un allié de choix dans sa recherche de la croissance perdue. Car éviter les déficits ce n’est pas éviter la croissance, au contraire : plus nous réduisons notre déficit, et plus l’investissement se reporte vers le privé et finance notre économie. Dans ce contexte, les efforts demandés à la France par Bruxelles seulement deux jours après avoir accordé un délai supplémentaire de deux ans pour réduire son déficit en dessous des 3% du PIB, sont un nouvel épisode qui vient s’ajouter à la saga du déficit français. Pas satisfaite par la copie française, la commission européenne accorde au gouvernement français une dernière chance pour qu’il trouve les 4 milliards d’euros supplémentaires qui manquent pour réduire notre déficit structurel de 0,5 point en 2015, comme il s’y est engagé. Nous commençons malheureusement à nous habituer aux promesses non tenues. Ce quinquennat est celui d’un chômage qui augmente plus rapidement que lors du précédent, et d’un déficit qui se réduit de moins en moins. Il est celui où le gouvernement fait passer en force une loi sur la croissance qui n’amènera presque pas de croissance. De ces timides promesses, ne passons pas aux vains espoirs : changeons enfin de politique économique, et redressons la France. Eric WoerthDélégué Général à l’Economie et aux FinancesDéputé de l’Oise
Source: Actualités UMP
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