Travail, économie, emploi
Dans son rapport public annuel, la cour des comptes juge incertaine la réduction du déficit public à 4.1% du PIB en 2015. Nous n’obtiendrons rien sans effort: nous ne pouvons pas espérer qu’un tel objectif, déjà si loin des promesses de campagne du président de la République, puisse être tenu sans les réformes courageuses que le gouvernement s’empresse de ne pas faire.Cette nouvelle incertitude est d’autant plus désolante, qu’elle vient s’ajouter à notre performance qui compte parmi les plus mauvaises de l’Union Européenne en 2014 comme le précise la cour des comptes : « La France est avec la Croatie, le seul pays de l’union européenne dont le déficit public était supérieur à 3% du PIB en 2013 et a augmenté en 2014 ».Alors que la majorité précédente s’était appliquée à réduire de façon spectaculaire le déficit public (de 7.2% du PIB en 2009 à 5.1% en 2011), le président de la république et le gouvernement confirment le peu d’importance qu’ils accordent à cet objectif, la cible de 3% étant sans cesse remise à plus tard.Avec toutes les incertitudes et les imprécisions qui pèsent sur les prévisions, nous ne sommes même pas certains que nous tiendrons cet objectif déjà peu ambitieux, qui maintient notre déficit public perché à plus de 4%. Alors que tous les éléments extérieurs se concordent pour jouer en notre faveur (faibles niveaux des taux, du prix du pétrole et de l’euro, politique monétaire accommodante), 2015 risque d’être la deuxième année consécutive où le déficit sera au-dessus du niveau de 2013 (4.1% du PIB).Alors que les chiffres du chômage sont désastreux depuis le début du quinquennat, que les prévisions pour la croissance française sont en dessous de celles de l’Union Européenne et de beaucoup de pays autour de nous, et que la réduction du déficit ne semble plus être un objectif, il est urgent que le président de la république et le gouvernement inscrivent à l’agenda 2015 toutes les réformes susceptibles de relancer l’activité et la croissance de notre Pays (sur le marché du travail et sur la formation professionnelle, sur la baisse des dépenses publiques et des prélèvements, ou sur l’incitation au travail, à l’investissement et à l’innovation). Ce n’est qu’à ce prix que nous redresserons la situation. Nous ne pourrons pas nous permettre de laisser passer une nouvelle fois le train de l’alignement astral des bons éléments extérieurs.Eric WOERTHDélégué Général à l’Economie et aux FinancesDéputé de l’Oise
Source: Actualités UMP
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