Valeurs républicaines et identité française : « Il est temps de lancer une offensive »

Société

« Il est temps de lancer une offensive républicaine ». En ouvrant la troisième table ronde du Conseil national consacrée à la crise des valeurs républicaines et de l’identité française, Xavier Bertrand, député-maire UMP de Saint-Quentin (Aisne) avait en tête, comme tous les participants,  le traumatisme crée par les attentats de début janvier à Charlie hebdo, sur la voie publique à Montrouge et à l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes.Cette offensive républicaine aurait pour but de rappeler les valeurs de notre pays et les lois de la République. Une offensive qui doit être lancée, pour Xavier Bertrand,  dès l’école pour mettre en avant « la langue française, notre patrimoine », pour enseigner l’histoire de notre pays et pour rappeler que « l’instruction est de la compétence des enseignants et l’éducation de la compétence des parents ». « Le premier éducateur de l’enfant c’est son papa et sa maman », appuie Valérie Debord , Secrétaire nationale à la Famille  qui souligne l’importance de la culture dans le cursus scolaire afin «  de permettre d’acquérir un esprit critique ». Cette offensive républicaine réclamée par Xavier Bertrand concerne également « notre arsenal juridique insuffisant, qu’il faut renforcer. « Si une personne va faire le Jihad, se former dans un pays étranger, elle ne doit pas pouvoir revenir sur notre territoire », estime Xavier Bertrand  qui se prononce pour la déchéance de la nationalité . « On ne doit pas se poser de question face à une entreprise de destruction qu’est le terrorisme. Entre la liberté de ceux-là et notre liberté, j’ai choisi : il faut les mettre hors d’état de nuire », appuie Xavier Bertrand pour qui la première valeur à défendre c’est la sécurité.  « Nous avons un impératif, celui de renforcer, assurer la sécurité des Français », poursuit le député de l’Aisne qui estime que depuis les attentats du 7 janvier, plus rien ne sera comme avant. « Il ne sera jamais plus possible de diminuer les effectifs de nos forces de sécurité que cela soit la police, la gendarmerie ou l’armée. S’il y a un bien une mission régalienne que nous devons préserver, c’est  la sécurité pour assurer la liberté ». Avocat du service national obligatoire lequel permettrait à tous les jeunes de la même génération, filles et garçons, de se retrouver, Xavier Bertrand réclame également la « tolérance zéro » pour toutes celles et ceux qui ont des manquements  à nos valeurs républicaines et à nos principes de laïcité, que cela soit une Marseillaise sifflée, le port d’une burqa ou certains comportements de malades dans des hôpitaux . « Il y a des lois. Elles doivent être appliqués », observe Xavier Bertrand, regrettant combien « le communautarisme a progressé et la République reculé ». « L’ordre républicain, nous l’avions gardé », se remémore Nicolas Sarkozy évoquant les 22 jours d’émeutes de 2005. «En tant que ministre de l’Intérieur, j’avais engagé une politique très ferme. Les anti-républicains c’était nous ! Ce que l’on découvre aujourd’hui, on l’avait affronté déjà en 2005 », remarque le président de l’UMP observant « la colère sourde et l’angoisse de nos compatriotes ». Et la nécessité pour l’UMP d’apporter des réponses qui « en rien, ne trahissent les idéaux de la République, qui ne blessent ni n’offensent personne ». Ayant l’intime conviction qu’on ne pouvait plus utiliser le mot « intégration » mais celui d’ »assimilation »  « parce que l’intégration c’est je viens comme je suis alors que l’assimilation nécessite que l’on s’adapte au mode de vie, à l’histoire et à la culture du pays qui vous accueille », Nicolas Sarkozy dénonce «  la panne de notre intégration et l’incapacité des socialistes à maîtriser les flux d’immigration ». « Pour les étrangers en situation irrégulière il ne faut pas avoir la main qui tremble. Ils doivent partir immédiatement et ce n’est pas bon message pour ceux qui sont là  régulièrement » , ajoute Gérald Darmanin, député-maire de Tourcoing (Nord) et Secrétaire général-adjoint aux élections.« Il y a un besoins d’immigration mais il y a des personnes dont la place n’est pas chez nous. Il faut que notre pays puisse fixer un certain nombre de limites », observe Laurent Marcangeli, député-maire d’Ajaccio pour qui « la naturalisation ce n’est pas qu’un bout de papier, c’est accepter le pacte républicain ». Président du conseil général des Alpes-Maritimes et Secrétaire général-adjoint aux fédérations, Eric Ciotti partage le constat de Xavier Bertrand et souhaite que l’on « refonde l’école, une école du mérite, de l’autorité qui renoue avec la mise en place de repères pour la jeunesse comme l’autorité du maître, la responsabilité des parents ». Au pays du féminisme, de l’égalité entre les hommes et les femmes, Lydia Guirous, Secrétaire nationale aux valeurs de la République et à la laïcité, s’inquiète de la montée des communautarismes qui sont la « gangrène du vivre-ensemble. Ils émiettent petit à petit les fondements de la République » remarque-t-elle s’étonnant qu’après les évènements de début janvier « ce soit les religieux qui viennent expliquer ce qu’est la laïcité et qui demandent des dérogations aux principes républicains ». « Vouloir  l’égalité entre les hommes et les femmes ce n’est pas être islamophobe », réagit  Lydia Guirous qui souhaiterait que tous les Français se réapproprient les symboles de la République comme la Marseillaise, le drapeau tricolore. Cet effritement de la République, Laurent Wauquiez, Secrétaire général de l’UMP l’observe également. « Et si nous en sommes là c’est en raison de l’idéologie portée par tant d’années par la gauche », estime le député-maire du Puy-en-Velay (Haute-Loire) qui « n’accepte plus que François Hollande et Manuel Valls nous donnent des leçons ».Visée plus particulièrement, la République de François Hollande avec Christiane Taubira, la ministre de la Justice « qui porte la culture de l’excuse », Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Education nationale « qui nivelle l’école par le bas », Martine Aubry « qui a cédé au communautarisme à Lille »  et Manuel Valls qui «  brade la nationalité française en accordant la nationalité française à des personnes qui ne parlent pas Français ». Revenant sur les communautarismes, Laurent Wauquiez estime que « ce n’est pas à une minorité de dicter la conduite à la majorité. La minorité doit s’adapter aux règles de la République », poursuit le député de la Haute-Loire pour qui « notre modèle ce n’est pas que la laïcité. Notre modèle c’est aussi le respect de notre mode de vie, l’histoire de notre pays, l’identité française et nos racines judéo-chrétiennes ».
Source: Actualités UMP

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