Conseil national : une famille unie et rassemblée au service de la France et des Français

Vie du parti

«Je voudrais que ce premier Conseil national porte nos débats sur la nature du projet que l’UMP doit proposer aux Français. Qu’attendent les Français d’un projet politique en 2015 ? Comment les convaincre que ce projet sera utile et que nous tiendrons nos engagements ? »Quelques jours à peine après son élection à la présidence de notre famille politique, le 13 décembre 2014, Nicolas Sarkozy réunissait tous les cadres de l’UMP (présidents et secrétaires de fédérations, secrétaires de circonscriptions, délégués départementaux des Jeunes Pop, des Jeunes actifs, responsables des fédérations professionnelles..) pour leur fixer la feuille de route politique de notre famille. Et leur indiquer que le travail aux fondations du projet UMP était lancé.Une première étape de ce travail s’est déroulée ce samedi 7 févier, à la salle de la Mutualité à Paris où Nicolas Sarkozy  a convoqué un Conseil national, le Parlement de notre famille politique. La symbolique du lieu n’a pas échappé à Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente de l’UMP. « Non seulement parce qu’on y trouve les échos des grandes heures sociales du pays, mais également pour l’écho qui restera dans nos cœurs comme l’un des plus beaux discours politiques, un moment fort. Ce n’était pas un discours de victoire mais celui de l’humilité, celui de l’espoir que nous n’avons jamais perdu », témoigne la députée de l’Essonne, évoquant le 6 mai 2012.  « Il suffisait que Nicolas Sarkozy s’en aille pour que tout aille mieux. L’ignorance et le sectarisme des socialistes ont fait leur preuve et la crise est toujours là », constate Nathalie Kosciusko-Morizet appelant l’UMP au renouveau et à définir « clairement aux yeux des Français ce que nous sommes et ce que sont nos valeurs ».Ce fut l’objet de cette journée où les Conseiller nationaux de l’UMP ont établi un diagnostic sur les enjeux de la crise en France. Tracer les premières perspectives, les premières orientations mais également poser toutes les questions nécessaires à l’établissement du futur projet de notre formation politique n’ont nullement empêché les dirigeants de notre famille politique réunis à l’occasion du Conseil national pour critiquer la politique menée depuis bientôt trois ans par François Hollande et son gouvernement socialiste. « Nous sommes étouffés par le pouvoir socialiste, par la sclérose technocratique. François Hollande nous envoie dans le mur, celui des 5,5 millions de chômeurs, du matraquage fiscal, de la politique familiale massacrée, des entreprises en difficulté », dénonce Christian Jacob, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale.Refiscalisation des heures supplémentaires qui a pénalisé 9 millions de salariés, abandon du jour de carence dans la fonction publique, abandon du droit de timbre pour l’accès à l’Aide médicale d’Etat (AME)…, Christian Jacob énumère de façon non exhaustive toutes les lois et dispositions détruites par la gauche depuis 2012 et qui pénalisent notre économie. « Les ravages de l’idéologie des socialistes  ne s’arrêtent pas là», poursuit le député-maire de Provins (Seine-et-Marne), évoquant la politique du logement « à l‘arrêt » ou tous les « signaux catastrophiques » lancés par  le Gouvernement socialiste comme « la culture de l’excuse » de Christiane Taubira. « Plus il y a de délinquants, plus c’est la faute de la société et moins il faut les mettre en prison », déplore Christian Jacob appelant à « rebâtir notre politique pénale ». Pour « redonner la confiance aux Français », le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale propose un « traitement de choc : revenir sur l’héritage  des socialistes et solder trois dates noires qui ont plombé notre pays que sont 1981 avec la retraite à 60 ans,  1988 avec le RMI et 1997 avec les 35 heures et la CMU ».« L’opposition nationale est déterminée. Elle est sans concession avec les démagogues au pouvoir et ceux du FN », a encore assuré Christian Jacob à Nicolas Sarkozy, le confortant dans sa tâche de rassembleur. « Nous avons besoin d’une famille politique unie, combattive. C’est la clé d’un succès collectif toujours plus important que les moments de gloire individuels ». Cette unité, cette « éthique de l’unité », Jean-Pierre Raffarin, sénateur de la Vienne et président du Conseil national, la prône. « Parce qu’elle est indispensable », ajuste-t-il, prônant une autre éthique, celle de « l’efficacité. Nous devrons dire ce que l’on va faire et faire ensuite ce que l’on a dit en utilisant le referendum, les ordonnances, le 49-3 », détaille Jean-Pierre Raffarin soulignant « le grand clivage entre la droite qui fait de l’emploi sa priorité et la gauche qui n’en fait pas sa priorité. Un avis partagé par Bruno Retailleau, président du groupe UMP au Sénat pour lequel la vertu d’une famille est « de se rassembler au-delà de ses différences ». Rassemblé, le groupe UMP au Sénat l’est également pour combattre la réforme des collectivités territoriales « qui illustre la méthode Hollande, celle du zigzag, annonçant un jour la disparition des départements, le lendemain leur maintien ». Mais une réforme territoriale, dont deux des volets, l’élection des conseils départementaux les 22 et 29 mars prochains et des conseils régionaux en décembre, « fracturent » la France. « Les grandes régions et les nouveaux cantons beaucoup plus étendus caractérisent l’éloignement entre les citoyens et les élus. Plus une institution est proche, plus elle est aimée. Là on fait l’inverse, on créé une France des oubliés, des invisibles sur laquelle prospère le vote des extrêmes », analysent Bruno Retailleau ainsi qu’Eric Doligé, coordonnateur national des élections départementales notant que l’Etat assumait de moins en moins ses responsabilités dans les départements, que cela soit dans le domaine social ou encore l’éducation avec l’épisode des rythmes scolaires laissés à la charge financières des collectivités locales qui doivent affronter une baisse drastique des dotations de fonctionnement (DGF) accordés par l’Etat. Du rassemblement et de l’unité de notre famille politique il en fut aussi question avec Christian Estrosi, député-maire de Nice (Alpes Maritimes) et président de la Commission nationale d’investiture. « Le retour de Nicolas Sarkozy a renoué l’espérance et donné un regain de militantisme et il faut tout faire pour que cet engouement ne s’étiole pas», note-t-il. Allusion au grand parti moderne que Nicolas Sarkozy veut mettre en place, à « cette nouvelle formation capable de rassembler nos adhérents, nos militants d’aujourd’hui et d’hier mais aussi ces femmes et ces hommes encore plus éloignés de nous et qui ont besoin de retrouver un espoir dans la nation, cet espoir que seule notre famille politique peut incarner ».Mais Christian Estrosi pose plusieurs conditions : « que les promesses données se transforment en promesse tenues » et que « cessent les jeux égotiques pour se consacrer à cette construction ».Une construction qui s’appuiera en partie sur tous les élus des futurs conseils régionaux et des têtes de listes régionales qu’a présentées Christian Estrosi et qui ont été validées à l’unanimité par les conseillers nationaux. Pour les six premières régions (les sept suivantes seront validées par la CNI très prochainement) il s’agit de : Bruno Retailleau pour les Pays de la Loire, Xavier Bertrand pour le Nord-Pas-de-Calais Picardie, Marc Le Fur pour la Bretagne, Philippe Richert pour l’Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, Alain Joyandet pour la Bourgogne-Franche-Comté, Valérie Pécresse pour l’Île-de-France et Laurent Wauquiez pour Rhône-Alpes-Auvergne. L’occasion pour François Fillon d’encourager tous les candidats de notre famille politique, les incitant à « aller partout où les impuissances du pouvoir ruinent l’espérance afin d’arracher les victoires qui seront si importantes pour la reconquête et l’alternance de 2017 ».Pour l’ancien Premier ministre « notre nation traverse une crise existentielle qui se nourrit d’absence d’horizon commun. Le progrès, nous ne savons plus ce qu’il signifie. Pire il nous angoisse », note François Fillon évoquant la traversée d’ « orages » dont celui du « terrorisme islamique. Pour gagner cette guerre il va falloir mobiliser tout le monde, y compris l’Iran et la Russie », prévient François Fillon réclamant une « riposte implacable » et estimant de la « responsabilité de nos concitoyens musulmans de se soulever contre ceux qui instrumentalisent la foi. Ce que l’Etat a exigé de la religion catholique, il doit l’exiger de la religion musulmane », note encore François Fillon demandant plus de protection de l’Europe. « Or, aujourd’hui, l’Europe patauge et nourrit tous les populismes », observe le député de Paris pour qui les recettes du Front national (abandon de l’euro, verrouillages des frontières…) « sont celles d’un déclin qui conduira à la violence et au désordre ».Une Europe en pleine expectative, confrontée à « trois pays qui jouent gros » : la Grèce, la Grande-Bretagne et la France.« La Grèce doit être respectée mais elle doit respecter ses partenaires. Ses fautes ne sont pas les nôtres. Le contrat doit être clair : on ne peut être dans l’Union européenne en plantant tous les pays qui ont fait des efforts », argue François Fillon.Quant à la Grande-Bretagne qui s’interroge sur son devenir dans l’Union européenne, « son départ serait un choc politique et économique. Il est grand temps que la France et l’Allemagne répondent au questionnement de la Grande-Bretagne sur l’immigration et la subsidiarité », observe François Fillon.Quant à la France «oui, elle décroche, ses investissements sont en panne, les talents et les fortunes s’enfuient, son taux de chômage est le plus important, elle ne respecte pas les objectifs de réduction de son déficit, sa croissance est faible,  », déplore François Fillon pour qui la France devrait être la première puissance de l’Europe.Pour lui, « la culpabilité de François Hollande ne se discute pas. Il a été élu sur des promesses intenables, il n’a pas réformé, il a fait la leçon à la finance avant de lui faire la cour, il a illusionné les Français sur le chômage. Le bateau France sombre et le Gouvernement socialiste écope avec un verre d’eau », se désole François Fillon réclamant « un changement radical de politique » et « un choc de liberté pour relancer la France ».« Avec du courage on pourra relancer la France. Face au désarroi et aux colères profondes de nos concitoyens, nous sommes sommés de nous réinventer », poursuit encore François Fillon saluant le travail d’étape de ce Conseil national. Un constat partagé également par l’ancien Premier ministre Alain Juppé pour qui « la France a pris une mauvaise direction depuis 2012 » et qui déplore « les incantations creuses et floues » de François Hollande à l’occasion de sa conférence de presse. « Aucune réforme structurelle n’est engagée alors que le contexte s’y prête », dénonce Alain Juppé réclamant « une autre politique économique, sociale, pénale ».Evoquant la progression du Front National, Alain Juppé estime que « son ascension est résistible, à une condition, qu’on y résiste. Toute stratégie de complaisance est inacceptable et suicidaire » pour ce parti dont « les références historiques et idéologiques sont contraires aux nôtres ». Et d’inviter l’UMP « à monter au créneau contre le FN » et à mener « un combat sur son programme qui nous conduirait droit dans le mur comme la retraite à 60 ans, la sortie de l’euro ou son soutien à la CGT».Appelant « à un large rassemblement de la droite, du centre et des déçus du Hollandisme » pour redonner confiance et espoir aux Français et à la France, Alain Juppé  estime que «ce rassemblement ne sera solide qui s’il est fondé sur un projet ambitieux, cohérent, et qu’il soit une alternative au cartel des extrêmes ».Alain Juppé a également salué lors de son propos le «mouvement d’unité autour d’un président, Nicolas Sarkozy,  incontesté et qui nous rassemble ».
Source: Actualités UMP

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