La situation Ukrainienne, d’une grande complexité a largement été traitée de manière manichéenne par les medias de masse. De la révolution démocratique encensée par l’occident au coup d’état fasciste dénoncé par la Russie, la grogne légitime qui nait d’une situation économique et sociale très dégradée, a été largement instrumentalisée, aussi bien par les Etats Unis d’Amérique et l’Allemagne, que par les divers partis libéraux et nationalistes voire neo-nazis. Mais ce mouvement représente avant tout le désir d’émancipation sociale d’une classe moyenne que l’Europe inspire, d’une démocratie débarrassée d’une classe oligarchique corrompue, sur fond de luttes nationalistes internes, mais également de combats géo et eco-stratégiques mondiaux. Aujourd’hui, le parti de Yanoukovitch est remplacé par d’autres forces également composées d’oligarques. Et la dimension sociale a été complètement oubliée. Mais, me direz-vous, si colère sociale il-y-a, où est la gauche dans tout ça ?
On l’entend peu, elle est très faible mais elle existe, et cet article sera conclu par une interview d’un militant de Ліва опозиція – Lieva Oppositsia (littéralement
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