L'heure est venue pour François Hollande de changer immédiatement de politique économique et d'engager un big-bang économique et social

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« Le quinquennat de Nicolas Sarkozy fut celui d’une France forte dans le monde, protectrice des Droits de l’Homme, des libertés. Celui aussi d’une France forte en Europe grâce à un partenariat renforcé avec l’Allemagne. Celui d’une France forte dans la gouvernance mondiale grâce à son action économique. »En ouvrant le premier colloque de l’ “Association des amis de Nicolas Sarkozy” sur le thème de « la place de la France dans le monde durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy », son président, Brice Hortefeux, anicien ministre de l’Intérieur, se gardait bien d’être nostalgique. Derrière la « marque de notre affection, le témoignage de notre reconnaissance et le signe de notre confiance », l’ “Association des amis de Nicolas Sarkozy” a rappelé dans le détail, de la libération d’Ingrid Betancourt à l’intervention de la France en Géorgie, en Libye, en Côte d’Ivoire… en passant par la présidence française du G20, du G8 et de l’Europe, ce que fut l’action de Nicolas Sarkozy qui, selon Christian Estrosi « a redressé l’image de la France dans le monde ».« Ce trésor amassé ne peut être dilapidé, ni oublié mais il doit être cultivé et mis en perspective pour être prêt sur tous les grands sujets que notre pays doit affronter », estime Henri de Raincourt, ministre chargé des Relations avec le Parlement puis ministre chargé de la Coopération entre 2009 et 2012.Pour Jean-François Copé qui, lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy, fut respectivement le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale puis secrétaire général de notre famille politique, ce fut l’occasion de témoigner ce qu’il avait appris de Nicolas Sarkozy dans le domaine européen. Jean-François Copé a redit combien Nicolas Sarkozy fut un « acteur majeur pour la résolution des crises grâce à sa capacité de réaction rapide ». Pour lui, il faut notamment retenir de Nicolas Sarkozy « une vision politique claire et simple qui consiste à dire que rien de grand ne se fait sans la volonté de faire ». Avec « la volonté de veiller à ce que la France soit en permanence crédible par rapport aux autres pays, en assumant nos engagements, en faisant les réformes structurelles, en veillant que dans tous ces domaines nous ne soyons pas le mauvais élève de la classe, Nicolas Sarkozy a construit la politique européenne de la France sur un axe stratégique central, le lien franco- allemand », souligne Jean-François Copé.Une façon pour Jean-François Copé, par contraste, de souligner l’échec de la France au dernier Conseil européen, échec qui sonne le glas d’une politique qui est en train de mener notre pays au bord de l’abîme.« Ce qu’a fait François Hollande en 9 mois d’action présidentielle a conduit à nous mettre dans une situation de malentendu complet avec l’ensemble de nos partenaires. Chaque jour qui passe, poursuit Jean-François Copé, permet à tous les Français de mesurer combien François Hollande est arrivé au pouvoir en mentant. En actant qu’on n’allait pas tenir l’objectif de réduction du déficit de 3% -alors que c’était un engagement du candidat devant tous les Français- François Hollande nous a montré que ce qui devait être le résultat d’une politique volontaire s’est soldé par un échec cuisant », déplore Jean-François Copé. « Je n’accepterai pas que François Hollande veuille reporter sur d’autres un échec qui est d’abord le sien et cela c’est notre mission de le dire », prévient Jean-François Copé.Et de lancer cet avertissement : « l’heure est venue pour François Hollande de changer immédiatement de politique économique. Il faut avoir un vrai débat avec les Français, engager un big-bang économique et social dans lequel nous devons mettre sur la table tous les grand sujet comme la question de l’apprentissage, du coût du travail, de la durée du travail, de l’innovation, de la recherche… ».Pour le président de l’UMP il est inimaginable que « le matraquage fiscal des ménages et des entreprises actuellement organisé par François Hollande et son Gouvernement puisse tenir lieu de politique économique. Le pouvoir d’achat est étranglé, la croissance est à zéro. C’est maintenant qu’il faut changer de politique et s’engager vers ce que nous préconisons », insiste Jean-François Copé dans la droite ligne de la politique volontariste menée pendant sept ans par Nicolas Sarkozy.
Source: Actualités UMP

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