Départementales : « La grande et belle victoire de l'UMP et de ses alliés du centre »

Etat et collectivités

« Une grande et une belle victoire ». C’est ainsi que Sébastien Huyghe, porte-parole et Gérald Darmanin, Secrétaire général-adjoint chargé des élections ont salué, hier matin, lors du point presse hebdomadaire de l’UMP, la nouvelle vague bleue qui s’est emparée du pays au lendemain des élections départementales des 22 et 29 mars 2015, ce après une autre vague bleue inédite, celle des municipales de mars 2014, voilà tout juste un an.« Au moins vingt-six départements vont basculer à droite malgré un découpage électoral scélérat qui avait été fait, canton par canton, pour favoriser la gauche et lui faire espérer une victoire qu’elle n’a pas connue. Cela s’est retourné contre elle », relève Sébastien Huyghe pour qui « la droite enregistre là la plus forte victoire des cantonales de la Vème République ». Une victoire qui est, souligne-t-il, « le fruit d’une stratégie gagnante » de Nicolas Sarkozy. Celle du « rassemblement de notre famille politique, de l’union de la droite républicaine et du centre dès le premier tour, d’une affirmation de nos valeurs, d’une attaque frontale du Front national et d’une forte critique sur la politique désastreuse menée par François Hollande et Manuel Valls ». Les Français ont en effet envoyé un message très clair d’exaspération dont il est impossible que le pouvoir ne prenne pas en compte.Avec la perte de départements symboliques comme la Corrèze, département que François Hollande a présidé avant l’élection présidentielle, l’Essonne, département de Manuel Valls, les Deux Sèvres (Ségolène Royal), la Saône-et-Loire (Arnaud Montebourg) ou de départements historiquement acquis à la gauche et fort peuplés comme le département du Nord (Martine Aubry) ou celui des Bouches du Rhône présidé par la gauche depuis l’après-guerre , « le Parti socialiste enregistre son pire score avec des échecs cuisants », souligne encore Sébastien Huyghe.« C’est une défaite personnelle de Manuel Valls qui s’était engagé fortement dans cette campagne. Pendant quatre semaines il avait déserté les affaires de la France pour ne s’occuper que celles du Parti socialiste. Cela s’est traduit par un échec cuisant », constate le porte-parole de l’UMP pour qui Manuel Valls a perdu tout crédibilité.Mais cet échec ne semble aucunement émouvoir le pouvoir socialiste en place puisque François Hollande a indiqué qu’il ne changerait pas de Premier ministre et que Manuel Valls a indiqué qu’il ne changerait pas de politique ! Le pouvoir socialiste, incarné par le binôme François Hollande –Manuel Valls, élection après élection, fait la sourde oreille aux messages réguliers et répétés que le peuple français lui a adressés aux travers des quatre scrutins qui se sont déroulés en moins d’une année (municipales, européennes, sénatoriales, départementales) et qui se sont tous traduits par une défaite cinglante des socialistes et de ses alliés.« Nous avons gagné face à deux fronts, celui de la gauche et celui de l’extrême droite », relève Gérald Darmanin notant que « la droite résistait bien mieux dans les duels contre le Front National que la gauche». En effet, sur 540 duels entre la droite et le FN, le FN en a gagné 3 (0,6%). Par contre dans les 295 duels PS-FN, le FN en a gagné 21 (7,1%). « La force alternative pour faire barrage au Front national c’est la droite et le centre républicain et non le Parti socialiste », en conclut Gérald Darmanin remarquant le « grand chelem » réalisé par la droite dans les Yvelines, la Haute Savoie ainsi que la disparition de la gauche dans la totalité des cantons du département du Var.Avec la victoire de la droite dans les deux départements de la Normandie, trois des quatre départements de Franche Comté, deux des trois départements du Limousin, quatre des cinq départements du Nord-Pas-de-Calais-Picardie, l’UMP voit en ces résultats un formidable encouragement pour les régionales de décembre 2015, un message de confiance mais également de responsabilité.Saluant également la résistance de la droite républicaine et le formidable travail des militants et des élus UMP qui permettent au Vaucluse et à l’Aisne de ne pas basculer au Front national, Gérald Darmanin note, sur le plan national, de la progression de 10 points de la droite entre 2011 et 2015 ( de 35,6% à 45,0%) et de la chute de plus de 18 points de la gauche (de 50,2% à 32,1%).Des résultats qui influent sur le nombre de sièges obtenus : la droite, qui détient désormais au moins 67 départements, progresse de près de 465 cantons passant de 753 cantons à 1218 et la gauche de 1214 à 797.Jeudi, l’ensemble des conseillers départementaux de France élira ses exécutifs. « L’UMP et ses alliés devraient gagner entre 26 et 28 départements », note Gérald Darmanin rappelant que lors de cette élection dite de troisième tour où seront désignés les président(e)s des conseils départementaux « il n’y aura aucune compromission avec le PS et aucun accord avec le FN ».
Source: Actualités UMP

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