Nicolas Sarkozy à Saint-Maur-des-Fossés : « Du Val-de-Marne va partir la grande victoire pour la reconstruction de la France »

Etat et collectivités

Parce qu’il se sent « de la famille de ceux qui osent, qui s’engagent, qui se mettent en danger et qui portent un projet, le nôtre », Nicolas Sarkozy est venu apporter son soutien personnel et celui de notre formation politique aux candidats UMP-UDI aux élections départementales du Val-de-Marne, mardi soir ».Dans un premier temps Nicolas Sarkozy avait souhaité, avant un meeting au centre sportif Pierre Brossolette de Saint-Maur-des-Fossés, rencontrer en la maire tous les candidats pour les encourager « à mettre un terme à une anomalie », celle d’un département géré depuis 39 ans par le Parti communiste français.« Quand vous pensez à ce que représente le mot communiste, partout dans le monde, que vous êtes de ce département magnifique du Val-de-Marne et que vous êtes l’un des deux derniers départements, avec l’Allier, dirigés par des gens qui n’ont même pas honte de se dire communistes alors que l’on sait les ravages que cette idéologie a faite dans l’histoire du XXème siècle, qui a échoué partout, qui a semé la terreur d’un bout à l’autre de la planète, où pas un seul endroit où il n’ait été au pouvoir il n’y a eu le début du commencement d’une réussite, notre responsabilité est de gagner les élections cantonales », a insisté Nicolas Sarkozy confiant aux candidats que « la victoire est dans chacun d’entre vous, dans cette volonté inébranlable de dire : mon département mérite mieux ».Accompagné par les parlementaires du Val-de-Marne, les députés Sylvain Berrios, maire de Saint-Maur-des-Fossés, Jacques-Alain Bénisti, maire de Villiers-sur-Marne, Gilles Carrez, maire du Perreux-sur-Marne, Michel Herbillon, maire de Maisons-Alfort et les sénateurs Catherine Proccacia, conseillère générale de Vincennes-Ouest, Christian Cambon, maire de Saint-Maurice, Nicolas Sarkozy a insisté sur la notion d’unité de notre famille politique. « Nos divisons pendant deux ans et demi ont été inadmissibles. La France souffrait et nous nous déchirions. Le spectacle qui a été donné désespérait les Français. Il n’y aura pas de réussite pour nous tous s’il n’y a pas le collectif, il n’y aura pas de possibilité de nous faire entendre si nous sommes divisés », a insisté Nicolas Sarkozy. Un message d’unité que le président de l’UMP a renouvelé lors du meeting auquel a participé plus de 2 500 personnes.L’occasion pour lui de critiquer la politique de François Hollande, de Manuel Valls et d Gouvernement socialiste qui emmène droit la France dans le mur. « Pourquoi vouloir démolir, casser ce qui fonctionnait » , s’est interrogé Nicolas Sarkozy se demandant pourquoi « François Hollande avait supprimé la défiscalisation des heures supplémentaires qui donnaient du pouvoir d’achat à 9 millions de travailleurs modestes », pourquoi « dans le pays des Lumières, du progrès, on puisse poursuivre un jeune boulanger qui veut travailler », pourquoi « l’étudiant doit-il s’excuser de vouloir réussir à ses examens et le chef d’entreprise de gagner des parts de marché, de gagner de l’argent et d’embaucher… » Jugeant que la gauche voit « toutes les différences comme une injustice et non comme une richesse », Nicolas Sarkozy a estimé qu’il était « temps de réconcilier notre pays avec le mérite, le succès, le travail. Ce ne sont pas des gros mots ».Accusant le Parti socialiste et la gauche d’avoir une « obsession du nivellement par le bas, de l’égalitarisme dont nous ne voulons plus », Nicolas Sarkozy a défendu les valeurs du mérite, de l’effort. « Il n’y a pas de succès qui ne se soient pas bâtis sur des échecs surmontés », a relevé Nicolas Sarkozy soulignant un fait « préoccupant », la « méconnaissance grave ,par François Hollande et la gauche, du génie français ».Revenant sur les élections départementales qui se dérouleront les 22 et 29 mars prochains, Nicolas Sarkozy, remarquant l’enthousiasme des candidats, des militants et des 2 500 personnes présentes, s’est dit persuadé que « le changement est possible » dans le Val-de-Marne parce que le changement c’est nous, et personne d’autre ».La foule présente lui a fait « penser à ce livre magnifique de Sándor Márai,  » Les braises  » : vous êtes les braises de la France, un souffle d’espoir et vous êtes prêts à vous enflammer. Après tant de déceptions, après tant d’épreuves, je sens qu’une vague immense est en train de se préparer. Je sens que l’espoir est de nouveau de notre côté. Je sens une dynamique, une volonté de tout renverser. Oui, du Val-de-Marne va partir la grande victoire pour la reconstruction de la France ».
Source: Actualités UMP