Société
« Je n’ai jamais vu nos compatriotes aussi angoissés, aussi en colère ». Cette confidence, Nicolas Sarkozy, le président de l’UMP, l’a livrée jeudi soir lors d’un meeting au parc Chanot de Marseille qui ponctuait une journée passée dans les Bouches-du-Rhône et plus particulièrement à Salon-de-Provence et à Marseille sur le double thème du logement et du soutien aux candidats UMP aux élections départementales.Devant plus de 2500 personnes, Nicolas Sarkozy a accusé François Hollande d’avoir « semé la colère », pointant en particulier « les désastres de cette épidémie de mensonges » provenant tant du président de la République que du Gouvernement socialiste, mais également toutes leurs décisions extravagantes comme celle de « l’invention de la taxe à 75% qui a ridiculisé la France dans le monde entier ».« Pourquoi ont-ils si peu de considération pour le travail, l’effort et le mérite », s’est interrogé Nicolas Sarkozy précisant qu’il y avait « une grande différence » entre lui et François Hollande. « Lui veut moins de riches, moi je veux moins de pauvres », a-t-il lancé, critiquant au passage le projet de loi Macron sur la croissance et l’activité passé aux forceps grâce au 49-3. Un projet de loi fourre-tout dont on retiendra surtout qu’il veut développer le transport en autocars entre les métropoles françaises et mettre à bas les professions juridiques réglementées « coupables de trop travailler et dont le gouvernement socialiste a voulu nous faire croire qu’ils bloquaient à eux seuls la croissance en France. Les chefs d’entreprises ont besoin de baisses massives de charges et le gouvernement socialiste leur parle de libéralisation du transport en autocar. Cherchez l’erreur », ironise Nicolas Sarkozy se demandant pourquoi le gouvernement socialiste « ne s’attaque pas à de vrais corporatismes qui entravent la croissance dans notre pays et ruinent la France » comme les dockers de la CGT dans les ports ou la CGT du livre dans la presse.En soutenant Martine Vassal, chef de file de l’opposition au conseil général des Bouches-du-Rhône ainsi qu’aux 57 autres candidats de l’UMP à ces élections départementales des 22 et 29 mars prochains, Nicolas Sarkozy a rappelé que tant qu’il serait président de l’UMP, « il n’y aura pas d’accord contre-nature ». Allusion au Front National et l’occasion de rappeler, en s’appuyant sur la récente élection législative partielle du Doubs, que « le vote FN a conduit à l’élection d’un député socialiste de plus. Voter pour le FN au premier tour, c’est faire gagner la gauche au second. C’est le FNPS. Voter pour l’UMP n’a, en revanche, jamais fait gagner la gauche. Voter FN, si », a souligné Nicolas Sarkozy affirmant que « la seule alternative à la politique folle des socialistes, c’est nous qui l’incarnons ».
Source: Actualités UMP
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