Permanence politique quotidienne : Nicolas Sarkozy, aussi !

Vie du parti

Surprise pour la vingtaine de militants, sympathisants ou « simples passants » qui ont participé, ce lundi, à la permanence politique qui se déroule tous les jours de la semaine : elle était animée par Nicolas Sarkozy, le président de l’UMP.Dès son élection, soucieux de relancer la dynamique de l’UMP, de la faire vivre du lundi au dimanche, Nicolas Sarkozy a demandé à tous les membres de l’équipe dirigeante de se rendre disponible pour rencontrer les Français et « écouter ce qu’ils ont à nous dire ».A titre personnel, Nicolas Sarkozy s’est engagé à animer une fois par mois l’une de ses permanences. L’effet de surprise passé, les personnes présentes ont tout de suite interrogé le président de l’UMP sur la raison pour laquelle ils souhaitaient échanger avec un responsable de l’UMP.Comme Julien qui s’interrogeait sur le syndicalisme, sur son rôle et son adaptation aux réalités du monde d’aujourd’hui.« Je pense qu’il faut rebattre la démocratie sociale. Il faut probablement renoncer aux critères de représentativité automatique hérités de 1945 », estime Nicolas Sarkozy qui plaide « pour un syndicalisme de discussion plutôt qu’un syndicalisme politique ».De l’unité de l’UMP il fut également question. L’occasion pour le président de l’UMP d’affirmer qu’il ne voulait pas « de chapelles, de mouvements, de sectes, de sous-courants. Je veux une famille politique unie. Il nous faut créer une dynamique collective après deux années et demie où l’UMP a été n’importe quoi », poursuit Nicolas Sarkozy pour qui la priorité avant de parler de 2017 est de réussir collectivement les échéances électorales départementales et régionales de 2015 et de travail à un projet politique ».La présence de nombreuses personnes de Paris et de la région Ile de France ont conduit à l’évocation du logement, que cela soit de la difficulté de se loger comme celle de construire des logements. « Il faut annuler cette loi scélérate », coupe Nicolas Sarkozy, évoquant la loi ALUR de l’ancienne ministre Cécile Duflot. « Cela fait 17 ans que nous n’avions jamais aussi peu construits de logements neufs », pointe Nicolas Sarkozy annonçant, pour le courant du mois de mars, l’organisation d’une convention sur le logement. « Nous ne parlerons pas que de mixité sociale, de HLM, de questions techniques. Nous parlerons de nos valeurs, du droit de propriété, notamment », dévoile Nicolas Sarkozy.Interrogé sur la famille, Nicolas Sarkozy a saisi l’occasion pour faire part de ses convictions « La famille n’est pas de l’ordre du projet politique. La famille n’est ni de droite, ni de gauche. Pour nous, la famille est identitaire. La politique familiale ne se détermine pas en fonction des revenus, des parents mais en fonction du nombre d’enfants », estime le président de l’UMP. Raison pour laquelle il souhaite revenir au quotient familial et aux allocations familiales en fonction du nombre d’enfants.Questionné sur l’immigration, Nicolas Sarkozy saisit l’occasion pour rappeler qu’il n’a « jamais cru à l’immigration zéro qui ne correspond pas à la France. Pourquoi la machine à intégration ne fonctionne plus », interroge-t-il. L’urgence, pour lui, est de « juguler au maximum l’immigration des nouveaux étrangers pour intégrer ceux qui sont déjà sur notre territoire », plaidant pour l’assimilation plutôt que pour l’intégration. « Parce que l’assimilation cela veut dire que l’étranger voulant venir vivre en France accepte notre culture, nos valeurs, sait parler notre langue, le français ».En cette petite heure, de nombreux autres thèmes ont été abordés comme ceux de la dette, de l’éducation, du décrochage scolaire.Et alors que cette permanence prenait fin, il y eut cette question d’une jeune étudiante s’interrogeant sur l’avenir. Et cette réponse du président de l’UMP : « Je suis convaincu qu’il y a une absolue nécessité, c’est celle de réconcilier les Français aves le succès, l’ambition, la réussite. Si vous avez un rêve, une ambition, foncez ! Si vous avez l’envie, la volonté, foncez ! Et si vous pensez que ce sont les autres qui vous empêchent de faire, vous vous apercevrez qu’en fait c’est vous qui vous empêchez de faire ».
Source: Actualités UMP