« On ne battra pas le Front national avec des consignes de vote », estiment les porte-parole de l'UMP, Isabelle Le Callennec et Sébastien Huyghe

Société

« Après l’apartheid de Manuel Valls nous avons eu le droit à un parallèle scandaleux de la part du premier secrétaire du PS». Porte-parole de l’UMP, Sébastien Huyghe a tenu, lors du point presse hebdomadaire, à dénoncer le dérapage verbal de Jean-François Cambadelis lequel a comparé Israël à Daesh. « Les mots ont un sens. Comment peut-on comparer des terroristes à l’Etat d’Israël ? Nous attendons des mots de regrets et d’excuses », réclame, au nom de l’UMP, Sébastien Huyghe qui considère qu’ « avec ce style de propos cela fait raisonner une musique nauséabonde qui peut conforter des citoyens fragiles dans des convictions qu’il faut combattre ».Ce point-presse fut également l’occasion pour Isabelle Le Callennec, porte-parole, de revenir sur le Conseil national qui a réuni samedi dernier à la Mutualité le Parlement de notre parti, les conseillers nationaux que sont les parlementaires, les cadres dirigeants de notre formation politique ainsi que les représentants nationaux et départementaux de toutes nos fédérations.« Notre Conseil national a été une vraie réussite. Il a été très studieux, très unitaire. Nous nous sommes interrogés sur les trois crises que sont celles de l’économie, de l’Europe et des valeurs républicaines mises encore en relief récemment par les attentats de début janvier. Et nous avons, dans un texte fondateur, présenté nos propositions qui sont le socle de nos valeurs communes, notre stratégie ». Un Conseil national lors duquel a été également adoptée une charte des candidats UMP à l’occasion des élections départementales des 22 et 29 mars prochain et présenté les sept premières têtes de listes aux élections régionales de décembre prochain.Interrogé sur le second tour de l’élection législative partielle de la 4ème circonscription du Doubs, Sébastien Huyghe a considéré que l’élection du socialiste Frédéric Barbier ne pouvait occulter que cela avait été une « Bérézina » pour le Parti socialiste. « Un résultat en trompe-l’oeil car, au premier tour, le candidat PS a reculé de 12% et au second tour, il fait 4.000 voix de moins que Pierre Moscovici alors qu’il était en triangulaire en 2012. Il s’agit d’une vraie démobilisation qui traduit une défiance très importante vis à vis de la majorité, du Gouvernement et du président de la République », poursuit encore Sébastien Huyghe évoquant « le choix impossible des électeurs entre le Parti socialiste qui fait monter le Front National et le Front National qui fait gagner le Parti socialiste. Entre celui, le PS, qui créé de la désespérance en ayant des records de chômage, en creusant les déficits, en ne résolvant pas une crise de logement accru et un parti, le FN, qui surfe sur cette désespérance pour faire monter les Français les uns contre les autres ».Estimant qu’ « on ne battra pas le Front national avec des consignes de vote », Isabelle Le Callenec et Sébastien Huyghe dénoncent la « volonté du PS, depuis les années Mitterrand, de faire monter le FN pour réduire l’espace de la droite républicaine. Ils font monter le FN et lorsqu’ils se trouvent opposés à un candidat du Front national au second tour d’une élection, ils demandent notre soutien ! Les électeurs UMP ont compris la mécanique de ce drôle de jeu. C’est aujourd’hui au PS, responsable de la montée du FN, d’apporter des solutions car il est au pouvoir. Il devrait s’atteler à la lutte contre le chômage, à rendre compétitif notre pays. Au lieu de cela il continue à faire monter le FN en soufflant sur les braises en proposant le vote des étrangers aux élections locales », déplorent les porte-parole de l’UMP.Quelques heures avant les annonces du Gouvernement pour lutter contre le chômage de longue durée et celui des seniors, Isabelle Le Callennec déplore que la loi sur la formation « ne donne pas de résultats probants » et craint que l’on « retrouve les mêmes remèdes qui montrent leurs limites. « Il faudra aller plus loin, proposer des mesures choc pour faire baisser le chômage », poursuit-elle. « Il faudra régler le paradoxe sur les 300 000 offres d’emplois non satisfaits, promouvoir la mobilité professionnelle, accepter l’idée du temps partiel et que l’on ait besoin de plus de flexibilité pour résoudre le chômage et retrouver de la compétitivité ».Enfin, à la suite du limogeage du patron de la police judiciaire, Sébastien Huyghe s’est dit préoccupé de la « désorganisation au sein du ministère de l’Intérieur alors que nous sommes dans un contexte de danger. Nous appelons le ministre de l’Intérieur à prendre ce sujet à bras le corps », invite Sébastien Huyghe.
Source: Actualités UMP

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