Il y a 225 ans, les journées révolutionnaires des 5 et 6 octobre 1789 ont inscrit leur marque dans l’Histoire comme la marche pour le pain des femmes sur Versailles. Le roi, mais aussi l’assemblée constituante, avaient alors été contraints de revenir à Paris par la pression populaire. Mais autant que la famine –organisée- à Paris, les journées révolutionnaires des 5 et 6 octobre prennent leur source dans le refus du roi de signer à cette date les décrets d’application issus de la nuit du 4 août et abolissant les privilèges. 225 ans après, et alors que les forces réactionnaires déferlent dans la rue, le monarque présidentiel bloque lui aussi par l’abus des rouages institutionnels la remise en cause des privilèges de la nouvelle oligarchie.
Parce que le peuple s’était levé dans les campagnes contre les privilèges exorbitants des seigneurs locaux, la remise en cause des baronnies se diffusa jusqu’à Versailles. C’est au Club Breton, future Société des amis de la constitution puis Club des jacobins, qu’elle fut d’abord posée le 3 août avant de se matérialiser à l’occasion de la Nuit du 4 août. En une nuit, les fondements du système par ordres s’effondrent et le régime féodal est théoriquement aboli. Mais les décrets des 4, 6, 7, 8 et 11 août 1789 doivent encore être sanctionnés par le roi qui doit les envoyer aux tribunaux et aux corps administratifs. Or c’est cela que le roi refuse de faire, sous couvert de procédure, durant les mois d’août et de septembre, marquant parallèlement son refus de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen. Et c’est cela que le peuple lui impose par son insurrection 5 octobre et qui aboutit à ce que les décrets du 4 août 1789 deviennent enfin lois par la promulgation qui en a été faite en exécution des lettres-patentes du 3 novembre 1789.
Pour comprendre le blocage royal, il faut mesurer la nature profonde de ce qui a émergé en août. Ainsi, figurait dès l’article premier :
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