Les nazis et le régime de Vichy soutiennent les mouvements régionalistes pendant la guerre pour faire reculer le sentiment national et républicain hérité de 1789. C’est dans ce cadre que se constitue en 1941 une commission d’écrivains chargée d’unifier la langue bretonne pour faciliter sa diffusion. La quasi-totalité de ses membres sont des nationalistes bretons collaborateurs. Plusieurs sont antisémites, dont Loeiz Herrieu qui vante l’action sanglante du duc Jean Le Roux contre les juifs pour « garder la race bretonne sans tache et saine ». Leur leader, le linguiste Roparz Hemon reconnait que « l’ordre de surunifier la langue est venu du gouvernement allemand ». Et il appelle à « célébrer » l’adoption le 8 juillet 1941 du dictionnaire du breton unifié, comme un symbole du « vent de liberté qui passa sur la Bretagne de 1940 à 1944 ». Se référant à « la voix de la race et des ancêtres », il affirme que « la Bretagne n’a qu’une langue : le breton. Notre but c’est de bannir le français. Tant qu’il restera dans notre pays quelqu’un qui parle le français, c’en sera un de trop. »
Sur le plan culturel et linguistique, cela conduit à un véritable carnage. Les langues bretonnes du Vannetais, de Cornouaille, du Léon et du Trégor sont laminées. La langue est épurée de toute influence latine, jugée impure. Les expressions du « parler populaire » sont exclues car, selon Hemon, « ce n’est pas au peuple, domestiqué et ignare, que nous irons demander ce qu’il convient de dire ». Est ainsi créée une langue artificielle, à base de néologismes celtiques, jamais parlée jusqu’alors par personne.Une résistance universitaire s’organise après guerre pour dénoncer ce breton appauvri au détriment de la diversité des langues bretonnes. Mais le breton unifié s’impose notamment grâce au militantisme des écoles Diwan qui l’enseignent. Plusieurs d’entre elles se baptisent même du nom d’ »intellectuels » collabos, telle l’école Loeiz Herrieu, inaugurée par Jean-Yves Le Drian, aujourd’hui ministre de François Hollande. Ce sont les mêmes « militants » qui défendent aujourd’hui la ratification de la Charte des langues régionales au détriment de l’égalité des citoyens.
Source: Actualités Parti de Gauche
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