Le bilan de Nicolas Sarkozy est infiniment plus favorable que les 17 premiers mois catastrophiques de François Hollande

Vie du parti

 « L’évaluation est naturelle. Il est même surprenant qu’elle surprenne ». Revendiquant le bilan d’action du quinquennat de Nicolas Sarkozy parce qu’il existe et qu’il est assumé, Hervé Mariton, Délégué général au projet UMP, a animé pendant plus de six heures, jeudi, une convention extraordinaire consacrée à l’évaluation de l’action de la droite ces dix dernières années et placée sous le thème de « L’avenir est entre vos mains ».Dans la Vème république, aucune formation politique ayant gouverné ne s’était ainsi astreinte à cet exercice exigeant. L’UMP, formation politique moderne et responsable, est la première à l’avoir fait.« Un exercice singulier », convient Jean-François Copé devant les anciens ministres Rachida Dati, Michèle Alliot-Marie, Luc Chatel, Frédéric Lefebvre, Pierre Lellouche, Gérard Larcher, Roger Karoutchi parce que « l’évaluation du passé n’a de sens qu’au service du projet, qu’à la condition d’en tirer les conséquences pour l’avenir ». Une démarche qu’avait initiée, rappelle le président de l’UMP, Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle 2012 ; ce dernier jetait régulièrement un regard sur ce qui avait bien marché, sur ce qui avait moins bien marché « et surtout sur ce sur quoi que nous devions progresser pour aller plus loin ».« Réfléchir à l’avenir en nous appuyant sur notre action passée, sur ce que nous avons apporté, sur les sujets sur lesquels nous pouvons progresser, c’est sain. C’est la mission des hommes politiques d’aujourd’hui », estime Luc Chatel relayé par Pierre Lellouche pour qui « un parti démocratique ne peut avancer s’il ne mesure pas sa politique et les raisons de sa défaite ». Dans cet esprit, « consacrer au moins un après-midi me parait non seulement un droit, mais un devoir », convient Gérard Larcher d’autant, témoigne Jean-Pierre Raffarin que « l’inventaire est l’occasion de provoquer un sursaut collectif ».C’est l’objet du travail que mène l’UMP sous la houlette d’Hervé Mariton, Valérie Debord et Bruno Retailleau, celui de la construction d’un projet. Depuis plus d’un an, chaque convention thématique des Etats généraux de l’UMP apporte une pierre à cet édifice grâce aux travaux et réflexions des parlementaires, cadres de l’UMP, militants mais aussi des Français qui apportent également leur contribution sur notre site internet (www.etats-generaux-ump.fr). Chacune de ces conventions est l’occasion d’évaluer l’action politique passée, d’en tirer des enseignements pour mieux proposer. « Cette période d’opposition, même si elle est douloureuse, doit nous servir à construire avec les Français ce qui sera demain un pacte républicain, le contenu des réformes nécessaires pour le pays », souligne Jean-François Copé.Un pacte républicain qui peut déjà s’appuyer sur un bon socle, celui des principales réformes et actions mises en œuvre lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy plébiscitées par une très grande majorité de Français. De l’interdiction du voile intégral dans les lieux publics (88% d’avis positifs) à la création du RSA (62% d’avis positifs) en passant par le service minimum dans les transports (78%), l’assouplissement en matière d’ouverture des magasins le dimanche (71%), les peines-plancher pour les délinquants récidivistes (69%) ou encore la défiscalisation des heures supplémentaires (66%)… Seuls, le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partants à la retraite (48%) et le bouclier fiscal n’emportent pas une adhésion majoritaire (41%). Des mesures largement plébiscitées qu’un sondage IFOP a détaillées.Alors, la raison ? « Nous avons probablement manqué d’audace dans la promotion de l’action de Nicolas Sarkozy, du Gouvernement et du bilan », analyse Guillaume Peltier, Vice-Président de l’UMP pour qui « les Français souhaitent que nous tournions la page de nos divisions et de nos tiédeurs, et que nous remettions le pouvoir aux idées et les idées au pouvoir ».« La France, durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, a fait un grand chemin dans l’affirmation des valeurs, comme celle du travail, de l’autorité du chef de l’Etat, d’un Etat dirigé. Pour autant, sommes-nous allés au bout de ce chemin », s’interroge Hervé Mariton pointant plus particulièrement les 35 heures « sur lesquelles nous ne sommes pas revenus ». « Ce sujet reste l’enjeu majeur. J’ai cru au partage du travail mais cela ne marche pas. Cela casse la représentation du travail et c’est financièrement insoutenable », témoigne Gérard Larcher.« Les 35 heures font partie de ces sujets tabous. Or la vocation de l’UMP est de dégager tout ce qui relève des tabous pour se dire : « qu’est-ce qui est bon pour la France ? ». La question des 35 heures ce n’est pas qu’on n’en veut pas mais c’est qu’on ne peut pas en raison de son coût budgétaire. Le courage pour l’avenir de la France, c’est ici », reprend Jean-François Copé pour qui la « lucidité, première qualité du politique responsable – et handicap majeur de la majorité actuelle qui est dans le déni complet du réel- est de reconnaitre le succès du quinquennat de Nicolas Sarkozy ». Jean-François Copé a mis en avant le courage, la fermeté et la solidité de Nicolas Sarkozy dans les épreuves dont celle de la grande crise de 2008. « Sans lui, l’Europe aurait vu s’effondrer son système bancaire ».« En réalité, poursuit Jean-François Copé, sur tous les sujets, le bilan de Nicolas Sarkozy est infiniment plus favorable que les 17 premiers mois catastrophiques de François Hollande. Nous assistons à un échec massif de la gauche qui a effectué un retour en arrière sur toutes nos réformes courageuses ». Refiscalisation des heures supplémentaires, suppression du forfait social à payer par les clandestins, distribution sans contrepartie des allocations familiales, abaissement des critères d’accès à la nationalité française, baisse très forte des reconduites aux frontières, arrêt d’une politique de sécurité et de justice offensive…, la liste est longue. « On fabrique une société de l’impunité et j’invite le Gouvernement socialiste à assumer ses responsabilités plutôt qu’à se défausser systématiquement sur Nicolas Sarkozy », observe Jean-François Copé.S’interrogeant sur « l’aptitude au commandement » du président de la République qui est dans un « exercice de défausse permanent », Jean-François Copé s’est fait le « porte-parole de ceux qui veulent une alternance pour en finir avec la folie socialiste ». Une alternance qui passe d’abord par la reconquête des territoires lors des municipales de mars prochain. « Ce sera la première fois que les Français reviendront devant les urnes depuis l’élection présidentielle de 2012, l’occasion d’apporter une sanction massive à une politique qui nous emmène vers l’abîme ».Invitant les Français à gagner avec l’UMP les trois batailles du courage, de l’autorité et de la générosité « à condition qu’elle ne rime pas avec assistanat », Jean-François Copé a déploré la montée du populisme et des extrêmes orchestrée par François Hollande. « Oui, j’accuse François Hollande, président de la République, de favoriser, par sa politique, la montée du Front national. Ce n’est pas l’UMPS c’est le FNPS ! Oui, François Hollande favorise la montée du FN lorsqu’il reste silencieux en ne voulant pas arbitrer le conflit entre M. Valls et Mme Duflot sur les Roms ; oui il favorise le Front national quand il arbitre cette loi Taubira en racontant qu’elle sera déposée juste après les élections municipales ; oui il favorise le Front national quand il parle du droit de vote pour les étrangers, quand il veut installer des salles de shoot qui vont permettre de légaliser la consommation de drogue dans des salles financées par le contribuable ; oui il favorise le Front national lorsqu’il parle d’introduire un scrutin proportionnel. Pour qui ? Les Verts, 3% aux législatives et 20 députés ? Les communistes, 3 % à la présidentielle et 20 députés ? Qui manque donc à l’Assemblée nationale ? Ah ! On a trouvé ! Des députés du Front national. Heureusement que François Hollande est là pour penser à eux ! ».Une imposture intellectuelle et morale que combat l’UMP, seule formation politique à incarner le sursaut afin de permettre à la France d’emprunter un chemin d’alternance et d’espérance pour notre pays. 
Source: Actualités UMP

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