Un Gouvernement de plus en plus amateur et qui taxe de plus en plus les Français

Travail, économie, emploi

Lors du bureau politique du 5 décembre, les cadres et parlementaires de notre famille politique ont marqué leur préoccupation sur la politique menée par le Gouvernement socialiste en matière économique ainsi qu’en matière de sécurité.Quelques heures auparavant, en séance de nuit, lors de la discussion sur le crédit d’impôt, les députés UMP ont voté contre cette mesure alors que ce n’était pas la position initiale. « Nous avons découvert », explique Jean-François Copé, « que la baisse sur les cotisations sociales n’était pas celle que nous pouvions espérer ». La faute à une salve d’amendements des députés socialistes qui ont complexifié cette mesure la transformant en « effarante usine technocratique ».« Pas de baisse des charges sociales, mesure qui s’étale dans le temps plutôt qu’un choc de compétitivité, contrôle par les partenaires sociaux de l’utilisation de ce crédit d’impôt, interdiction d’augmenter les bénéfices redistribués… Tout est organisé pour dissuader le chef d’entreprise », remarque Jean-François Copé qui s’inquiète également de la façon dont sont conduites les finances publiques. Autre exemple récent, le budget de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) qui se traduit par 3,5 milliards de taxes supplémentaires, « sans aucune cohérence, sans aucune réforme structurelle. Tout cela va à l’encontre de la logique même de ce que l’on veut pour une politique adossée sur une baisse des dépenses publiques », souligne Jean-François Copé*.Préoccupé de la manière dont le Gouvernement socialiste conduit de façon amateure le dossier de l’aciérie de Florange, le Bureau politique de l’UMP a également réaffirmé son attachement à la filière nucléaire et plus particulièrement au projet de l’EPR de Flamanville. Face au surcoût de construction annoncé par EDF, en raison essentiellement d’une évolution des normes de sécurité modifiées au lendemain du séisme au Japon, notre famille politique dénonce « le silence coupable » du Gouvernement Ayrault face aux attaques de ses partenaires Verts.« Le Gouvernement n’est pas monté au créneau au côté d’EDF. Pour nous il est hors de question de renoncer à la construction de l’EPR de Flamanville sous peine de mettre en péril cette filière qui est absolument stratégique pour l’indépendance énergétique de la France, pour ses emplois », souligne Jean-François Copé.Autre silence du Gouvernement, celui autour des propos de Cécile Duflot qui a cru bon de stigmatiser et blesser l’Eglise catholique et ses milliers de bénévoles sur la problématique des logements d’urgence alors que cette dernière travaille dans la discrétion, la fraternité, la générosité dans l’accompagnement des sans-domicile. « Stigmatiser ainsi n’est pas une bonne manière de se saisir de ce problème et cette manière idéologique de fonctionner me choque », juge Jean-François Copé.Autre sujet d’inquiétude pointé par Jean-François Copé et les membres du bureau politique : l’insécurité et notamment l’explosion des crimes de sang. Confronté à cette situation dramatique, le Gouvernement socialiste est dans l’immobilisme. Le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur se déplacent, font des déclarations mais aucun acte ne suit. « Cette situation d’immobilisme n’est pas adaptée. Le Gouvernement doit maintenant passer aux actes », tonne Jean-François Copé qui a annoncé lors de ce point presse que l’UMP se mobilisait pleinement pour contribuer au succès, le 13 janvier 2013, de la manifestation contre le projet du Gouvernement contre le mariage des couples homosexuels et l’adoption d’enfants par les couples homosexuels.*Après les sénateurs UMP, les députés du groupe UMP ont saisi le Conseil constitutionnel sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2013. Nos parlementaires ont fondé leur saisine sur notamment deux points: « l’insincérité du budget social » et « l’inadéquation manifeste entre les prévisions de dépenses et les prévisions de recettes, en contradiction avec les engagements de maîtrise des dépenses publiques et des déficits ». Les députés UMP « regrettent enfin l’absence de réformes structurelles pourtant indispensables ». 
Source: Actualités UMP

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