BTS en détresse : les oublié·es du gouvernement

Un article du groupe thématique Jeunesse de la France insoumise

L’inquiétude grandit parmi les 180 000 étudiant·es en BTS depuis plusieurs semaines. Le gouvernement les somment de passer leurs examens en présentiel au mépris des risques sanitaires. L’an dernier, pendant le premier confinement, les épreuves finales de deuxième année avaient été annulées au profit du contrôle continu. Cette année, malgré la persistance de la crise sanitaire, le ministère de l’Éducation a décidé de les maintenir.

Plein soutien aux élèves de #BTS. Les injonctions qui leur sont faites pour leurs examens tiennent du mépris de classe. À quelle autre filière cela a-t-il été imposé ?— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) April 14, 2021https://platform.twitter.com/widgets.js

Il y a une semaine, des étudiant·es des académies de Versailles et de Créteil ont d’ores et déjà dû passer des examens de langue en présentiel. Des vidéos massivement relayées montrent des élèves entassé·es dans les couloirs d’un centre d’examen à Arcueil, certain·es affirmant être cas contacts ou présenter des symptômes du Covid. Et pour cause, sous la menace d’un zéro éliminatoire, des étudiant·es potentiellement contaminé·es sont incité·es à se rendre aux examens pour ne pas perdre le bénéfice de leurs deux années d’étude.

Ces derniers jours, ils et elles sont nombreux et nombreuses à s’être mobilisé·es par la publication de vidéos, le lancement de pétitions ou d’un hashtag #BTSencontrolecontinu sur les réseaux sociaux, et même par la création d’un collectif « BTS en détresse ». Ces étudiant·es, qui ont suivi cette année la majorité de leurs enseignements à distance, demandent l’annulation des examens en présentiel et une évaluation fondée sur le contrôle continu. L’enjeu est immense pour ces étudiant·es qui ne peuvent en outre pas réaliser leurs stages de fin d’études dans des conditions décentes compte tenu de la crise sanitaire et des restrictions en vigueur.

La France insoumise les soutient

Vendredi 16 avril, face à la mobilisation étudiante, les ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur ont annoncé la tenue d’une session exceptionnelle de rattrapage au mois de juin pour les étudiant·es pénalisé·es par la situation sanitaire. Les candidat·es qui ne pourront se rendre aux épreuves du mois de mai car positifs au Covid-19 se verront toujours gratifier d’un zéro, mais pourront donc espérer valider leur diplôme lors d’un rattrapage dont les modalités restent à fixer. Cette demi-mesure n’enlève rien au fait que des milliers d’élèves seront contraints de passer les épreuves en présentiel dans des conditions sanitaires douteuses. La réaction frileuse du gouvernement n’entame pas la détermination des étudiant·es qui souhaitent voir évalué leur investissement tout au long de l’année plutôt que de devoir s’agglutiner dans des salles d’examen en pleine crise sanitaire.

La France insoumise apporte son soutien aux étudiant·es en BTS et demande à ce que ceux-ci puissent passer leurs examens en contrôle continu comme c’était le cas en 2020. Ils sont déjà plusieurs dizaines de milliers à le réclamer par cette pétition.

Source: Actualités La France insoumise

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