Les femmes, premières de corvée de la crise du Covid 19

Un article du groupe thématique Égalité Femmes-Hommes

Nous traversons une crise sanitaire sans précédent. Les femmes ressortent dans toutes les statistiques comme les premières touchées par la crise sanitaire du Covid-19 .

Nous l’avons vu, dès le premier confinement, elles étaient en premières lignes, et cela dans tous les secteurs d’activités les plus actifs pour lutter contre la pandémie : santé (selon Oxfam, deux tiers des emplois dans le secteur du soin sont occupés par des femmes), commerces essentiels, aide à la personne, écoles, etc.

Tous ces métiers ont la particularité d’avoir des salaires bas. Par exemple, le salaire moyen d’une aide-soignante française est parmi les plus bas de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques, qui regroupe les pays les plus riches du monde).

Quatre maux touchent particulièrement les femmes au quotidien :

Le temps partiel, les contrats à durée déterminée

La précarité des femmes est notamment engendrée par les ruptures de parcours professionnels et individuels. Cette précarité est exacerbée par les emplois occupés par les femmes. Ainsi, de nombreuses femmes sont contraintes d’accepter des contrats précaires (notamment des CDD), des emplois à mi-temps forcés ou encore une multiplicité d’emplois nécessaires pour combler la précarité économique.

La monoparentalité

9 familles monoparentales sur 10 sont constituées d’une femme seule avec des enfants. En raison de la charge liée à cette situation, les femmes en situation de famille monoparentale sont souvent contraintes d’accepter des emplois précaires. La précarité et la pauvreté sont courantes, 80% de ces familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté

L’accessibilité au logement

La précarité de logement touche particulièrement les femmes, notamment dans les familles monoparentales. Beaucoup doivent enchaîner les emplois précaires pour assurer le minimum pour la dignité de leur enfant qu’est un toit. On peut aussi penser aux femmes victimes de violences conjugales, dont la situation financière force parfois à rester vivre chez leur bourreau

La répartition de la charge mentale au sein des foyers

Bien qu’invisible, le travail domestique est nécessaire et majoritairement exercé par les femmes, qui ne sont pas rétribuées pour autant. La conciliation de la vie domestique avec la sphère professionnelle diminue aussi les possibilités d’emploi et opportunités professionnelles des femmes.

Nous proposons plusieurs mesures pour agir pour l’égalité femmes-hommes :

Une législation limitant drastiquement le recours aux contrats à temps partiels et en CDDLa création d’une garantie dignité en revalorisation les minima sociaux (aucun niveau de vie en dessous de seuil de pauvreté)Une revalorisation immédiate des rémunérations et des statuts dans les métiers majoritairement fémininsUn plan pour l’égalité salariale dans toutes les entreprises de plus de 50 salariésPasser le SMIC à 1400 euros netDes congés parentaux de durée identique entre les parents

Source: Actualités La France insoumise

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