L'UMP dénonce la « banqueroute » de la politique économique et sociale de François Hollande et du gouvernement socialiste

Etat et collectivités

« L’équipe gouvernementale emmène la France et les Français droit dans le mur. La situation de la France est catastrophique ». En lançant ce lundi matin le point presse hebdomadaire de l’UMP, Isabelle Le Callennec et Sébastien Huyghe, porte-parole, ont rappelé, à un peu moins de deux semaines du premier tour des élections départementales (22 et 29 mars) le bilan de François Hollande et de son gouvernement socialiste et surtout souligné « la banqueroute » de sa politique.Un bilan qu’a résumé Nicolas Sarkozy, le président de l’UMP, dans une interview publié ce lundi 2 mars dans Le Figaro.« Nous tirons un bilan sévère et lucide sur la faillite de la politique de François Hollande », explique Sébastien Huyghe. « Nous sommes passés du 5ème au 6ème rang économique, nous enregistrons de mois en mois des records de chômage inédits, les citoyens n’en peuvent plus du matraquage fiscal, les déficits se creusent d’année en année et nous avons évité d’un cheveu la sanction de la Commission européenne qui a imposé à la France de faire 4 milliards d’économies supplémentaires » , détaille encore Sébastien Huyghe qui, au nom de l’UMP « attend de François Hollande qu’il nous dise comment il va faire ses économies. Parce que », ajoute-t-il, « il ne faut pas oublier que lui et Manuel Valls ont expliqué en début d’année qu’il n’y aurait aucune hausse d’impôts en 2015. Il doit nous dire où il va faire 4 milliards d’économies supplémentaires. Et il n’est pas question d’attendre que les élections départementales soient passées pour annoncer les mauvaises nouvelles », préviennent les deux porte-parole de l’UMP qui craignent l’annonce d’une nouvelle augmentation des impôts, malgré les promesses, mais en avril, juste après les élections départementales.Isabelle Le Callennec et Sébastien Huyghe ont également dénoncé la « banqueroute du système Hollande » sur tous les aspects économiques de sa politique. « C’est la première fois que le nombre de défaillances d’entreprises est supérieur à 60 000, deux années consécutives. Notre pays est en total décrochage », déplore Sébastien Huyghe. « Dans les grands pays européens, nous sommes le seul à ne pas parvenir à prendre des points de croissance pour avoir une influence sur les chiffres du chômage. Ce n’est pas la loi Macron, avec la libéralisation des transports en autocar entre métropoles, qui va permettre de récupérer des points de croissance », dénonce encore Sébastien Huyghe qui appelle le Gouvernement « pour répondre aux défis, à changer de politique pour avoir quelques espoirs en matière d’emploi et de croissance ».L’UMP, pour sa part et par la voix de Nicolas Sarkozy, a tracé les perspectives du redressement de notre pays dans le cadre de l’alternance et indiqué quelques pistes dans l’interview du Figaro.« Nous voulons remettre les entreprises au cœur de toutes les décisions et actions économiques, faire des économies sur la masse salariale de la fonction publique en remplaçant un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Nous voulons en finir avec l’inégalité insupportable entre secteur public et privé en termes de temps de travail, jours de congés, RTT, jours de carence. Les Français ne supportent plus cette iniquité », juge Isabelle Le Callennec plaidant pour la baisse des charges qui, aujourd’hui, « plombent la compétitivité », le recul d’un an de l’âge légal du départ à la retraite (de 62 à 63 ans) « ce qui fait immédiatement des économies ». Sans oublier une remise à plat total du Code du travail et une révision de l’application des normes européennes qui, en France, ont la fâcheuse tendance d’être sur-interprétées par l’administration française créant ainsi dans un même marché, le marché européen, une distorsion de concurrence entre pays.Les élections départementales des 22 et 29 mars prochains seront donc l’occasion pour tous les Français souhaitant un changement radical de politique économique et sociale de voter pour l’UMP et d’adresser en même temps un carton rouge à François Hollande et au gouvernement socialiste. Et ce dès le premier tour. Car, explique Sébastien Huyghe « voter pour le Front national au 1er tour c’est l’assurance d’avoir un élu de gauche au 2ème comme l’a démontré l’élection partielle du Doubs. On est dans un système FNPS, la réussite de l’un assure le maintien de l’autre. Pour faire basculer les départements au profit de l’UMP et de l’UDI, le seul vote utile c’est de voter au 1er tour pour les candidats UMP et UDI ».
Source: Actualités UMP

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