Véritable coup de tonnerre pour l'économie française

Travail, économie, emploi

Les chiffres dévoilés ce matin par l’INSEE raisonnent comme un coup de tonnerre pour l’économie française. Le gouvernement, jusqu’à ce matin encore, persiste à maintenir sa prévision de croissance à 1% pour l’année 2014. Malgré l’alerte donnée par l’agence Moody’s, début août, qui avançait  le chiffre de 0,6 : un écart sans commune mesure. Ce matin, les chiffres révélés par l’INSEE sont sans appel : la quasi-totalité des moteurs de croissance est en panne et au deuxième trimestre 2014, comme au premier, la croissance est nulle ; l’acquis de croissance pour 2014 ne dépasse pas 0,3%. Ce n’est pas seulement l’ensemble des hypothèses économiques et budgétaires du gouvernement, mais la crédibilité politique de MM. Hollande et Valls qui vient de s’effondrer tel un château de cartes !Dès hier soir, le Premier secrétaire du Parti Socialiste jugeait « inévitable » d’abandonner l’objectif de réduction du déficit public de 3% du PIB en 2015…réduction à 3% que M. Hollande, solennellement, devant les magistrats de la Cours des comptes, promettait pour 2013. M. Valls, alors que les comptes de la France sont placés sous surveillance renforcée de la Commission européenne, n’est décidément pas en situation de faire la leçon, ni aux Allemands, ni à Bruxelles.En même temps que s’envolent les vraies fausses promesses de baisses d’impôts, c’est une crise sans précédent des finances publiques qui s’ouvre dans notre pays.M. Hollande, le 14 juillet, annonçait : « la reprise est là ». Moins de dix jours plus tard, M. Valls corrigeait : « la rentrée va être difficile ». Au-delà des contradictions qui traduisent l’improvisation permanente d’un exécutif qui navigue à vue, il y a là une position commune : ils restent l’un et l’autre les commentateurs passifs de la conjoncture économique. MM. Hollande et Valls ne doivent pas seulement changer de politique, ils doivent changer de logiciel. Ils raisonnent en responsables politiques du XXème siècle, d’avant la crise : nous ne sommes pas dans un cycle et il ne suffit pas d’attendre, en croisant les doigts, l’effet d’entrainement d’une reprise économique venue d’ailleurs : la promesse d’ « inversion de la courbe du chômage en 2013 » relevait très précisément de cette profonde erreur d’analyse. Ils n’ont pas compris que dans ce XXIème siècle d’après la crise, l’économie mondiale et européenne vivait, non pas un changement de cycle, mais un véritable changement de modèle qui exige des responsables politiques le courage d’agir et d’engager les réformes profondes qu’aucun grand pays n’a plus les moyens de différer.  Luc ChatelSecrétaire Général de l’UMP
Source: Actualités UMP

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