Le 1er octobre la Cour d’Appel de Reims va se prononcer sur le sort de la société ODCF-Wayne Dalton, qui fabrique des portes de garages résidentielles à Reims, et de ses 64 salariés. L’actionnaire, le groupe japonais Sanwa, souhaite la liquidation de l’entreprise alors que ses ventes ont connu une hausse quasi continue et qu’elle est leader sur ses marchés. A cette fin, il a pillé le capital de la société et lui a ensuite imposé des prix de composants exhorbitants. La faillite lui permettrait de fermer à faible coût l’usine de Reims, tandis que les actionnaires se sont répartis 90 millions de dollars de dividendes ces 3 dernières années.
Cela s’appelle une faillite frauduleuse et c’est un délit. Mais ce délit n’est plus sanctionné dans notre pays. Les patrons et actionnaires de Sodimédical, Grandéco, Goss et maintenant ODCF-Wayne Dalton ont mis en faillite ces sociétés sans qu’à aucun moment les procureurs de la République ne jugent utile d’engager des poursuites à leur encontre. Les avocats d’affaire se passent le mot, et c’est désormais la nouvelle mode dans l’industrie : échapper au Code du Travail en passant par la faillite et donc les Tribunaux de Commerce, c’est-à-dire des patrons élus par des patrons.
Car tout le monde l’a compris : quand Manuel Valls déclare que sa responsabilité est de
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