Des militants du Parti de Gauche du Bas-Rhin se sont rendus à Fessenheim, dimanche 13 Janvier 2013, pour demander l’arrêt de la plus vieille centrale de France. Ils étaient présents aux côtés des nombreuses associations Françaises, Suisses et Allemandes pour rappeler au gouvernement PS/EELV de tenir ses promesses de campagne.
Nous avons suffisamment démontré le danger que représentent le secteur électronucléaire et en particulier la centrale de Fessenheim, la plus ancienne du parc français. Construite sur une faille sismique et à 9 mètres en contrebas du Grand Canal d’Alsace dont la digue peut être rompue à tout moment. Si un tel événement se produisait, ce serait un scénario comparable à celui de Fukushima : la fusion du cœur du réacteur, avec des conséquences dramatiques : la contamination pour des milliers d’années de la plus vaste nappe phréatique européenne qui alimente quelques six millions de personnes. En ce sens, la décision de fermer Fessenheim était nécessaire.
Mais le Parti de Gauche regrette que cette fermeture soit programmée pour 2016 alors que c’est immédiatement qu’il faut arrêter la centrale, eu égard au danger immense qu’elle représente et aux coûts engagés pour la maintenir jusqu’en 2016. Pour le Parti de Gauche, l’heure n’est pas à la prolongation des centrales mais à leur fermeture progressive suivant des critères d’âge et de situation, à commencer par celle immédiate de Fessenheim qui cumule tous les défauts ! L’argent investi doit l’être dans les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables qui seront les seules garantes d’un avenir durable pour l’humanité et de l’indépendance énergétique du pays.
Il y a aussi une seconde faille considérable dans cette décision opportuniste du PS, dont nous doutons qu’elle soit véritablement tenue. Il s’agit de la méthode du gouvernement dans le traitement des salariés et sous-traitants travaillant dans la centrale : rien n’est entrepris pour faire la démonstration volontariste qu’il existe un avenir sans nucléaire et qu’un accompagnement de la filière et des travailleurs est nécessaire et possible. Malheureusement les gesticulations et l’impuissance affichée du gouvernement PS-EELV sur les fermetures, délocalisations et plans sociaux, notamment dans la sidérurgie et l’industrie automobile, font au contraire la démonstration de son absence de volonté et d’ides novatrices en matière de planification de la transition écologique, de relocalisation de l’activité et de reconversion industrielle.Le Parti de Gauche n’est ni une organisation sociale-démocrate, ni une organisation compatible avec le
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