Société
Répondant à la réclamation de l’ONG britannique Approach, le Conseil de l’Europe, dans une décision qui doit être rendue publique aujourd’hui, condamne la France, estimant que notre pays n’a pas prononcé d’interdiction « suffisamment claire, contraignante et précise des châtiments corporels » à l’égard des enfants.Contre les violences domestiques, il ne faut rien tolérer. Si, sur le fond, l’analyse du conseil de l’Europe est certainement pertinente, si les familles doivent indéniablement être responsabilisées et si tout doit être mis en oeuvre pour prévenir la maltraitance, l’amendement anti-fessée, déposé par les écologistes à l’occasion du débat de la loi sur la famille – puis retiré et renvoyé ultérieurement – devrait-il pour autant avoir force de loi dans notre pays ?Ne nous trompons pas de priorité : le Conseil de l’Europe a été fondé pour défendre les droits de l’homme et nous ne pensons pas que la fessée soit un enjeu de droits de l’homme en Europe en 2015.Il n’est d’ailleurs pas vrai que la France soit laxiste en la matière : strictement interdit à l’école ou en milieu pénitentaire, si le droit coutumier français tolère un « droit de correction » au sein de la famille, c’est à la seule condition que cette correction soit légère et qu’elle ait un but éducatif, et les violences faites aux enfants sont sévèrement punies !On objectera que la Suède a été le premier pays à légiférer, dès 1979, en excluant la moindre punition physique du schéma éducatif, se faisant par là le chantre du modèle d’éducation de la « parentalité positive ». Est-ce à dire que tous les parents qui recourent à la fessée ne sont parents que « négativement » ? Plutôt que de jeter l’opprobre absolu sur quiconque ose, même légèrement, lever la main sur l’enfant, il serait plus raisonnable de laisser chaque pays, en fonction de ses traditions et de son histoire, mener son propre débat.Car s’il faut se garder des amalgames, c’est bien de celui-là : il ne faudrait pas confondre l’autorité inexcusable de ceux qui battent, torturent, maltraitent leurs enfants et qui ne méritent pas le nom de « parents », du nécessaire apprentissage de la vie par des enfants dont les parents fixent contraintes et limites, au prix de sanctions, n’excluant pas l’amour et le dialogue entre parents et enfants au sein des familles.Les choix éducatifs des parents doivent être respectés. La loi n’a pas à rentrer dans la sphère privée pour se substituer à la méthodologie éducative des parents, parce que la responsabilité parentale est précisément pour nous un fondement de la société.Les familles le savent : ce qui fera progresser la cause des enfants battus, n’est ni le laxisme, ni l’angélisme de « l’enfant roi » vivant l’éducation – et plus tard la société – sous le prisme de l’absence de contraintes, mais la formation à la détection de la maltraitance auprès des professionnels de l’enfance.Valérie DebordSecrétaire nationale à la Famille
Source: Actualités UMP
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