Nicolas Sarkozy : « Est-ce qu'on a pas autre chose à faire dans ce pays que de s'acharner sur quelqu'un qui a envie de travailler ? »

Société

« Il est comme des millions de Français, il ne demande qu’une seule chose : « laissez moi travailler » ». Après un entretien personnel de quarante-cinq minutes, lundi en fin d’après-midi, avec Stéphane Cazenave, ce boulanger landais obligé par l’administration française de fermer un jour par semaine son commerce, Nicolas Sarkozy , le président de l’UMP, a expliqué les raisons de cette entrevue et de son soutien.« Je comprends les règles, celles aussi de la boulangerie mais est-ce qu’on a pas autre chose à faire dans ce pays que de s’acharner sur quelqu’un qui a envie de travailler. Il y a 6 millions de chômeurs, tant de personnes qui n’ont pas d’emploi et qui sont assistées. On a là un homme formidable qui veut travailler, créer des emplois. Au lieu de l’aider, de le soutenir, on lui complique la tâche. C’est cela qui ne va pas dans notre pays », a confié Nicolas Sarkozy.Lors de cette rencontre à laquelle a assisté Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente de l’UMP, Stéphane Cazenave a expliqué son cheminement professionnel.Celui d’un homme qui a monté son entreprise avec sa femme. Aujourd’hui sa boulangerie emploie 22 personnes. « Il ne demande rien à personne, si ce n’est de travailler. Il est dans une région, les Landes, où il y a un besoin d’emplois et on vient les contrôler parce qu’ils travaillent trop ! Il n’y a pas un pays au monde où l’on fait cela. Il n’y a pas un endroit au monde où l’on peut comprendre cela », a déploré Nicolas Sarkozy.La décision de l’inspection du travail est intervenue en plein débat sur le travail dominical à l’occasion du projet de loi Macron sur la Croissance et l’activité, projet contesté qui a été adopté en force à l’Assemblée nationale, le Premier ministre ayant dégainé le 49-3.« Je crée des emplois et de la richesse, je ne vois pas pourquoi on m’empêcherait de le faire », avait alors indiqué Stéphane Cazenave pour qui cette décision impactera financièrement son entreprise par une perte de 250 000 euros par an.En soutien à Stéphane Cazenave, l’UMP a lancé voici bientôt trois semaines une pétition qui a recueilli, à ce jour, plus de 32 000 signatures. Une pétition toujours en ligne qui indique qu’ « au moment où la France connaît une stagnation de l’emploi et un chômage historiquement élevé, cette injonction de fermeture administrative apparaît non seulement injuste au regard de sa volonté de travailler mais également en total décalage avec les attentes des Français qui croient en la valeur travail, à la récompense de l’effort et à l’emploi local… ».
Source: Actualités UMP

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