Santé et solidarité
« Ce lieu est en fait l’incarnation du rêve du professeur de pédiatrie et de génétique médicale Claude Griscelli, père de l’immuno-pédiatrie, celui de regrouper en un même espace des recherches sur les maladies génétiques et des consultations, ce afin d’offrir les différentes spécialités nécessaires à une prise en charge optimale du malade ».En ouvrant, jeudi matin, les portes de l’institut hospitalo-universitaire Imagine de l’hôpital Necker, Alain Fischer, directeur, faisait découvrir à Nicolas Sarkozy, un bâtiment neuf de 19 000 mètres carrés signé de l’architecte Jean Nouvel.« Un lieu fantastique », confiait le président de l’UMP en découvrant l’ une des conséquences concrètes du Grand emprunt qu’il avait initié en 2010 en qualité de président de la République pour soutenir, avec une enveloppe de 35 milliards d’euros, la recherche et les projets innovants en France. C’est ainsi qu’a été sélectionné le 30 mars 2011, avec cinq autres, le projet de l’institut hospitalo-universitaire Imagine, lequel bénéficie d’une dotation financière de près de 65 millions d’euros sur 9 ans.Depuis 2014 tous les acteurs des maladies génétiques, soit près de 900 chercheurs, médecins , universitaires, personnels de santé ainsi que 23 laboratoires de recherche créent en ce lieu des synergies, favorisent le transfert des connaissances sur les maladies génétiques permettant ainsi de trouver plus vite de nouveaux traitements et diagnostics attendus par les patients et les familles.Au service des enfants malades, l’Institut Imagine est le plus grand pôle européen de recherche et de soins ayant pour vocation de comprendre et guérir les maladies génétiques qui touchent 3 millions de personnes. « 30 000 nouveaux cas sont constatés chaque année en France. Il s’agit désormais d’une véritable urgence qui nous concerne tous car ces enfants, nos enfants, ont besoin de nous », explique Alain Fischer soulignant que ce pôle de recherche avait été « inspiré par les patients et conçu au plus proche d’eux »Pendant près de deux heures, Nicolas Sarkozy , conduit par les professeurs Alain Fischer, Arnold Munich et Stanislas Lyonnet a pu se faire une idée de l’excellence de cet institut dans toutes ses actions et pratiques. Et surtout d’apprécier le bien-fondé d’ « une université au cœur de l’effort de recherche » et celui d’un lieu partagé. « Le campus a besoin d’un lieu physique, géographique pour provoquer des échanges, des rencontres, des synergies, de mutualiser ». Ce dont convient Karine Rosignol, co secrétaire-générale de l’IHU Imagine : « avant, toutes les équipes étaient dispersées et maintenant nt le fait que nous soyons tous ensemble change le management, la conduite des projets et notre efficacité ».La déambulation dans ce vaste lieu a permis à Nicolas Sarkozy de se faire également une idée des recherches qui pouvaient être menées dans les 23 laboratoires. Ici sur des gênes en voie d’identification, l’occasion pour Christine Bole-Feysot, de la plateforme génomique, d’expliquer qu’en dix ans le coût de la recherche d’un génome était passé de 2,7 milliards de dollars à 1 000 euros et que l’interface informatique conçue à Necker était utilisée aujourd’hui dans les plus grands instituts » ! «C’est une fierté pour vous et pour nous. C’est un progrès extraordinaire qui met en avant l’excellence. Rappelez-vous tout ce que l’on a pu me dire lorsque j’ai poussé les pôles d’excellence. L’excellence tire la tout le monde vers le haut, vers le progrès et tire la moyenne vers le haut. Pour moi, la vraie inégalité c’est le nivellement vers le bas », ponctuait Nicolas Sarkozy avant de découvrir le travail de Frédéric Rieux-Laucat et de son équipe d’étudiant et de pédiatres sur l’auto-immunité.« Toutes les équipes de recherches sont évaluées. Ici on discute des projets et des résultats. S’il y a des résultats l’équipe peut poursuivre », explique Karine Rossignol avant de faire découvrir à Nicolas Sarkozy le laboratoire de génétique moléculaire animée par Laurence Legeai-Mallet, fière que « 20 ans après avoir identifié un gêne qui mettait des désordres squelettiques « de pouvoir passer aux essais cliniques ».L’IHU accueille également des cherches étrangers. A l’image du Finlandais Mathias Simons qui, par ses recherche sur des petites mouches, pense pouvoir faire avancer la recherche sur les maladies rénales génétiques . « C’est là tout ce que l’on souhaite : une France ouverte, pas fermée sur elle-même », confiait Nicolas Sarkozy avant une long échange avec tous les chercheurs de l’IHU Imagine et la découverte d’un autre laboratoire de recherches, celui de l’équipe du professeur Marina Cavazzana sur la génothérapie qui vise, pour traiter une pathologie, de réparer ou modifier le patrimoine génétique. L’occasion pour Nicolas Sarkozy d’entamer un échange philosophique sur les cellules embryonnaires. Et de saluer une nouvelle fois le « niveau de recherche exceptionnel « et l’ « excellence de l’expertise et de la démarche » de l’Institut hospitalo-universitaire Imagine.
Source: Actualités UMP
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