Notre pays est sur une mauvaise route et il est urgent de changer de chemin

Vie du parti

 Des statuts solides. Un nouveau bureau politique statutaire. Une ligne politique ambitieuse. Des candidats investis dans tous les territoires pour mener les batailles aux élections municipales et européennes et renouer avec la victoire. Pendant un peu plus d’un an, l’UMP a travaillé à sa reconstruction. Et samedi, lors de son Conseil National -le parlement de notre parti-, elle a incarné une famille rassemblée.A l’unisson et côte à côte, Jean-François Copé, François Fillon, Jean-Pierre Raffarin, Christian Jacob, Jean-Claude Gaudin, Bruno Le Maire, Xavier Bertrand, Michèle Tabarot, Michèle Alliot-Marie, Roger Karoutchi… en présence de nombreux anciens ministres, de parlementaires et de plusieurs centaines de conseillers nationaux venus de toute la France… ont lancé l’appel au rassemblement et à la mobilisation de notre formation politique pour les très proches échéances électorales que sont les élections municipales de mars prochain et les élections européennes de mai prochain.A une très forte majorité, les conseillers nationaux ont traduit et apprécié cette unité en validant tant la mise en place ou le renouvellement d’instances statutaires, les têtes de listes aux élections municipales et européennes que le projet d’alternance de l’UMP.« Les Françaises et les Français ont tous un point commun : le sentiment déchirant que notre pays est sur une mauvais route et qu’il est urgent de changer de chemin », constate Jean-François Copé très attentif à l’élaboration de notre projet politique dont les premières mesures d’urgence pour redresser la France ont été adoptées par le Conseil national. Des mesures que François Fillon qualifient de « socle » pour notre formation politique dans la perspective des prochaines échéances nationales.A une période où la crise économique et sociale fragilise l’ensemble de la société française parce que la gauche n’a pas pris conscience de son ampleur, parce qu’elle a préféré combattre sur des sujets sociétaux plutôt que de livrer bataille au chômage et à l’insécurité, qu’elle a préféré matraquer fiscalement les ménages et les entreprises que de chercher des sources d’économie et de compétitivité, « l’UMP a une responsabilité historique : préparer dès maintenant les conditions d’une Renaissance et incarner l’avenir dans le combat politique », confie Jean-François Copé.« La gauche française, plus personne ne la croit. Elle est déjà lessivée. A bout de souffle. Sans la moindre crédibilité », constate-t-il, dénonçant les « trois chocs terribles » que François Hollande a asséné à la France en 20 mois et qui ont « mis à terre notre économie » : le choc fiscal de plus de 50 milliards d’euros qui a paralysé l’économie du pays ; le choc du chômage et l’échec lamentable de François Hollande qui avait pourtant assuré et promis la baisse du chômage ; enfin le choc de la précarité et de l’appauvrissement, conséquence du matraquage fiscal généralisé.Un « échec cinglant » qui s’ajoute à toutes les décisions inopportunes, tous les comportements décalés, tous les résultats calamiteux du pouvoir socialiste qui affaiblissent la France : affaire Cahuzac « et les silences coupables du gouvernement », affaire Léonarda « et ses répercussions affligeantes sur le respect de l’autorité de l’Etat », affaires privées qui dégradent l’image présidentielle à l’international, thématiques sociétales montées en épingle pour diviser les Français et faire monter le Front National…. Sans oublier l’explosion de la délinquance qui pose la question de l’efficacité réelle de Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur. « Toute la politique de sécurité, de justice, d’immigration du Gouvernement doit être revue », estime Jean-François Copé notant l’étonnant silence de François Hollande sur ces sujets qui préoccupent tant les Français au quotidien. Face à une gauche déboussolée et des extrêmes enfermés dans une impasse, « il n’y a que l’UMP, héritière des valeurs de la droite et du centre-droit, des familles gaullistes, démocrate-chrétienne, libérale, radicale, qui puisse incarner une espérance pour la France. Nous ne laisserons pas la France aux mains d’une gauche qui méprise le peuple. Nous ne laisserons pas les extrêmes instrumentaliser ses colères. Nous ne laisserons rien, ni personne, nous entraver. Nous avons payé trop longtemps, trop cher, nos timidités à dire les choses telles qu’elles sont. Et surtout la peur de ne pas aller jusqu’au bout de nos réformes, tant le poids de la gauche conservatrice nous faisait peur », note Jean-François Copé très attaché aux valeurs de la « transmission, la ligne directrice de notre action, ce qui fonde notre projet ». La transmission des valeurs de notre famille politique que sont le travail, l’autorité de l’Etat, l’effort, le mérite, la réussite… et qui ne sont pas gravées en lettre d’or dans le projet socialiste.Invitant les Français à voter dès le premier tour des élections municipales pour les candidats de l’UMP et ainsi « exprimer leur rejet de la politique conduite par François Hollande », Jean-François Copé s’est félicité du projet de l’UMP que, mois après mois, convention après convention, Hervé Mariton, Valérie Debord et Bruno Retailleau, respectivement délégué général et délégués généraux-adjoints au projet construisent avec tout le concours des militants dans les fédérations, les parlementaires et l’équipe dirigeante.« Trois mots magnifiques sont au cœur de ce projet, relève Jean-François Copé : liberté, autorité et égalité. « Trois mots qui correspondent au cœur de nos valeurs et qui répondent directement aux aspirations profondes des Français après 20 mois de gauche au pouvoir. Les Français veulent plus de liberté économique, de liberté d’entreprendre, ils veulent rétablir l’autorité de l’Etat et ils veulent promouvoir l’égalité des chances, l’égalité des droits et des devoirs », explique Jean-François Copé, heureux de voir combien l’UMP, « sans faire de bruit, loin des agitations de surface, s’est profondément transformée. 2012 fut difficile. 2013 fut indispensable à nos retrouvailles. L’UMP est aujourd’hui prête à partir au combat, dans toute la France, unie et déterminée pour une France exigeante, plus juste et plus généreuse. Pour une France qui renoue avec l’esprit de conquête et avec celui de la réussite ».« Oui, il faut réconcilier la France avec le culte de l’audace, du succès motivé par l’action. Rien ne résistera à une France modernisée et motivée. Il nous faut retrouver le chemin du progrès en réformant tout ce qui bride notre pays », convenait, peu avant, François Fillon heureux de l’unité retrouvée lors de ce Conseil national. « La rénovation de nos statuts était nécessaire pour que nous ne revivions pas ce fiasco. Les règles de fonctionnement interne sont installées et acceptées par tous. Maintenant nous devons aller droit devant, être solidaires, combatifs car la France a besoin d’une opposition forte et digne de confiance ».A un moment où « la France dote, craque en silence, qu’elle voit naître le repli sur soi, le communautarisme, la peur de l’autre, la peur du lendemain, que l’exaspération et la résignation dominent, il appartient à l’UMP de relever le défi de la crédibilité », juge François Fillon. Pour lui, relever le défi de la crédibilité est « la récompense d’une attitude ». Celle « de repousser les promesses impossibles, de dire la vérité comme travailler plus, dépenser moins et réformer davantage si on veut réformer notre pays ». C’est également « une exigence intellectuelle avec des propositions alternatives comme celles que contient notre projet ».Jugeant que « les promesses rompues » de François Hollande « méritaient sanction », François Fillon a détaillé nombre de faux pas de l’actuel pouvoir socialiste. « Qu’attend le président de la République, après l’affaire Léonarda, pour dire que vivre en France est un privilège qui se mérite. La fraternité ne tient que si l’ordre public est assuré », note-t-il. Plus que dubitatif sur le pacte de responsabilité au financement caractérisé par un « flou abyssal », François Fillon craint qu’il ne s’agisse à nouveau d’un « slogan comme celui de la grande réforme fiscale abandonné trois semaines à peine après son annonce ».Quant à savoir si François Hollande était socialiste ou social-démocrate, « la seule question qui vaille est ″ est-il efficace″ », coupe François Fillon, soulignant l’efficacité du matraquage fiscal de la gauche qui conduit aujourd’hui à un ras-le-bol fiscal généralisé et à une exaspération des Français. « Avec les élections municipales, le moment est venu pour les Français d’adresser l’avertissement qu’il convient à François Hollande », estime François Fillon pour qui l’UMP a un devoir : « éclairer les Français sur une mutation historique qui menace de nous déclasser si nous ne réagissons pas. Et enclencher une prise de conscience positive pour transformer le système français à bout de souffle ». 
Source: Actualités UMP

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