Sur les retraites, l’hypocrisie de François Hollande est à double détente. La première consiste à obliger les salariés à travailler plus longtemps en allongeant la durée de cotisation mais en se cachant derrière le statu quo sur l’âge légal. La deuxième consiste à faire croire que Hollande aurait décidé, seul, d’imposer cette réforme qui va aggraver encore celle de Sarkozy.
Jeudi 20 juin, en ouverture de la conférence sociale, Hollande l’a répété : « Cette réforme ne nous est imposée par personne. S’il y a une réforme des retraites, ce n’est pas parce qu’elle nous aurait été exigée dans le cadre d’un programme de stabilité ». La vérité est bien différente. Ainsi, le 15 mai dernier, lors d’une conférence commune avec Hollande, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso déclarait que « la Commission serait disposée à proposer aux Etats-membres d’accorder à la France deux années supplémentaires pour réduire son déficit. Ces deux années devront être mises à profit pour accélérer les réformes structurelles ». Le 29 mai, la Commission présentait les « recommandations » pour chaque Etat, qui doivent être définitivement actées au Conseil européen des 27 et 28 juin. Des « recommandations » qui sont en quelque sorte les exigences (le chantage) que la Commission pose pour renoncer à sanctionner les pays en déficit dit excessif. Tout ceci en application du TSCG (
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