Crédit photo photosdegauche.fr (alexis_cesar)
J’ai assisté jeudi matin dans les tribunes du public de l’assemblée nationale au débat sur la proposition de loi du Front de Gauche sur l’amnistie. Déjà, je dois dire que cela m’a fait tout drôle d’assister à un débat à l’assemblée, c’était la première fois depuis juin dernier. Mais cette fois-ci j’étais spectatrice et plus actrice. J’ai découvert au passage qu’en tant que ancienne députée j’avais le droit d’assister sans passer par la demande de billet de séance alors que j’avais eu l’information contraire. Pas grave, un ami fidèle m’avait permis d’obtenir un billet que je n’ai donc finalement pas utilisé. Dorénavant, en tous les cas, je le saurai et si l’envie me prend de venir faire un tour pour écouter, je n’aurai qu’à pousser la porte. Pourquoi le faire depuis les tribunes du public plutôt que devant son ordinateur ? La vision n’est pas du tout la même, là on voit les mimiques, les gestes, les réactions et parfois c’est très instructif.
Pas toujours facile ces 2 heures et demi où je suis restée : l’envie d’intervenir me démangeait ! J’ai pris consciencieusement des notes car le moment était d’importance et je ne voulais pas me tromper sur ce que je retransmettrai ensuite. A l’heure où je vous écris, le compte-rendu a été mis sur le site de l’assemblée http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2012-2013/20130239.asp . Cela a été rapide, ce n’est pas toujours le cas. Vous pourrez donc vérifier ce que je vais vous raconter.
Le premier à prendre la parole a été le représentant du gouvernement. Au Sénat, c’était Christiane Taubira. Mais comme ayant salué le vote de cette loi et le gouvernement ayant entre temps changé de position, il lui était difficile de venir se dédire à l’assemblée. C’est donc Alain Vidalies,ministre chargé des relations avec le parlement qui s’y est collé. Déjà, la semaine dernière, lorsque je l’avais vu déclarer que François Hollande avait toujours été contre l’amnistie, cela m’avait fait bizarre. Nous avions mené tant de combat commun pendant les 10 ans de gouvernement UMP en défense des droits des travailleurs et des syndicats. Je me disais en l’écoutant, ce n’est pas possible qu’il pense vraiment ce qu’il est en train de dire, il est devenu schizophrène. Au passage, on ne peut que se demander quand Hollande dit la vérité : lorsqu’il nous reçoit à l’Elysée avec Jean-Luc Mélenchon et qu’il répond à notre demande que c’est une bonne idée ? Ou lorsqu’il fait dire à son ministre qu’il a toujours été contre et qu’il le redit jeudi en conférence de presse ? Mais en osant faire un parallèle ignoble et inadmissible entre les casseurs du Trocadéro et les syndicalistes pour justifier son refus.
Tout le discours d’Alain Vidalies a eu pour objectif de démontrer qu’il n’y avait absolument pas lieu de voter de loi d’amnistie:
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