Hugo Chávez s’est éteint des suites d’un cancer le 8 février 2013. Réélu en octobre 2012 avec plus de 54% des suffrages, il aura présidé la République bolivarienne du Vénézuela pendant quatorze ans. Suite à l’annonce de son décès, des millions de Vénézuéliens ont gagné les rues de Caracas, encerclant l’hôpital où il était soigné d’une sarabande de cierges. Alors qu’un continent entier pleure sa disparition – l’Argentine, la Bolivie, l’Equateur et Cuba annonçant plusieurs jours de deuil national en hommage à sa mémoire – en France, seul le Parti de Gauche s’est ému de cette disparition. Ragemag a donc voulu s’entretenir avec Raquel Garrido, secrétaire nationale aux relations internationales du PG, qui avait rencontré le président Chávez plusieurs fois.
Quel était le rapport d’Hugo Chávez à la démocratie ?
Chávez a commencé sa vie par une entreprise militaire contre le pouvoir oligarchique du Vénézuela de l’époque : il a tenté de faire un coup d’état avec ses camarades en armes. Qui a été un échec. Mais qui lui a néanmoins permis d’incarner aux yeux des Vénézueliens l’opposition au gouvernement antérieur et d’approfondir sa pensée sur sa méthode d’accession au pouvoir. D’ailleurs, quand il décide de se rendre, il dit :
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