Après avoir déclenché la polémique en début de semaine dernière dans la presse, Olivier Dartigolles a relancé à sa manière le débat lundi 4 mars dans une note de blog. Olivier, qui n’était pas présent ce samedi au CN du FDG où un débat intéressant a eu lieu sur la stratégie du FDG, revient donc sur les faits en leur donnant une interprétation politique qu’il voudrait finale. Il me conduit du coup à exposer à mon tour des faits et arguments. Je pourrais choisir de l’ignorer sauf qu’Olivier porte officiellement la parole du PCF. En l’occasion, je ne sais si c’est le cas pas plus que je ne sais si cela l’était lors de ses interventions publiques cette semaine mais nul dirigeant du PCF ne le contredisant, je suis obligé de prendre très au sérieux son discours. J’estime a minima qu’il traduit une orientation existante au sein de son parti. Jusqu’à quel point ? C’est entre autres ce qu’il conviendra de vérifier dans les mois à venir. Voilà une première contribution afin de sortir de la polémique, tirer des leçons de la semaine écoulée et en venir au débat argumenté sur l’avenir stratégique du Front de Gauche.
Il faut partir des faits.
Au congrès du PCF, lors de son discours final, Pierre Laurent a proposé trois axes de bataille pour le Front de Gauche : l’amnistie sociale à travers la présentation d’un projet de loi au Sénat par le groupe CRC-FDG le 27 février, la sécurisation de l’emploi et la mobilisation contre l’accord Medef, le droit de vote pour les étrangers aux élections locales. Pierre avait d’ailleurs pris soin de nous demander, à Jean-Luc Mélenchon, Martine Billard et moi-même, ce que nous en pensions à l’entrée de son congrès.
Nous avons trouvé ces axes pertinents. Notamment en raison de la séquence assez rapprochée entre le vote de la loi d’amnistie et celui de l’accord Medef. Cela permet en effet une pression graduée sur les parlementaires PS et EELV.
Le PG a donc décidé d’investir pleinement ses forces dans cette bataille pour l’amnistie. Nous avons écrit et imprimé un tract pour le FDG et même proposé une conférence de presse commune, idée qui n’a pas été reprise. De même que nos camarades communistes organisaient un meeting le lundi 25 février au Théâtre Dejazet à Paris, nous avons décidé d’appuyer cette campagne unitaire pas nos propres initiatives. A savoir une vidéo, une carte postale, un autocollant et une conférence de presse de Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard qui s’est tenue, avec succès, le vendredi 22 février.
A cette conférence de presse, nous avons expliqué n’accorder aucune confiance dans François Hollande et le gouvernement pour proposer, accepter ou même concéder une loi d’amnistie sociale. Comment le considérer autrement ? D’une part, François Hollande l’avait promise à plusieurs reprises dont le 5 juin, yeux dans les yeux, à Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard, pour ensuite ne rien faire. D’autre part la répression sociale récente, à commencer par les graves événements qui ont coûté un œil à un jeune sidérurgiste belge à Strasbourg, n’ont occasionné aucun regret du gouvernement mais au contraire une justification de cette forme de maintien de
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