Qui êtes-vous et pour quelle ville avez-vous été désigné·es chef·fes de file ?
Nordine Raymond, restaurateur. Ex-candidat aux législatives (2022) et aux Européennes (2024).
Lucie Hemond, assistante parlementaire. Un long passé militant et une expertise importante sur les questions écologiques.
Quelle est la situation politique actuelle sur la ville ?
Le maire EELV Pierre Hurmic, éternel opposant de Juppé, a repris Bordeaux après 73 ans de droite. Mais l’alliance EELV/PS/PCF déçoit et se voit acculée par de nombreux candidats macronistes. En 2020, nous avons rejoint une liste citoyenne avec le NPA portée par Philippe Poutou, obtenant 3 élu·es. Notre ambition pour 2026 : renforcer la gauche au conseil municipal.
En 2022, Jean-Luc Mélenchon fait 29 %, en 2024 Loïc Prud’homme est réélu député avec 54 % des suffrages dans le cadre d’une triangulaire. Cette dynamique forte nous pousse à défendre une écologie populaire et une rupture sociale avec la ville néolibérale.
Comment avez-vous commencé à vous mettre en mouvement pour la campagne ?
Depuis notre désignation, nous tenons des assemblées de campagne toutes les trois semaines. Une coordination structurée et des pôles thématiques élaborent un programme de rupture, inspiré de la boîte à outils nationale et adapté aux enjeux locaux : services publics, droit à la ville, mobilités, climat. Les discussions avec les potentiels partenaires de gauche se feront exclusivement sur cette base programmatique.
Si vous deviez choisir 1 seule mesure pour votre ville, laquelle serait-elle ?
La réquisition des logements vacants et la création de nouveaux logements sociaux et étudiants : il est inacceptable de voir des gens dormir à la rue dans une ville où le patrimoine immobilier est en grande partie capté par quelques grandes fortunes et où les loyers sont devenus inaccessibles pour une grande partie des travailleurs. La mairie doit contraindre les spéculateurs.
Nous refusons l’image figée de carte postale de Bordeaux, standardisée pour le tourisme. Nous voulons une ville vivante, à l’image de ses habitant·es, avec des services publics de qualité, des espaces de rencontre, une vie culturelle riche, et une solidarité soutenue par la ville, pas seulement par les associations, la plupart du temps sous dotées.
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