Le député Bastien Lachaux a demandé à Jean-Yves le Drian pourquoi le gouvernement a fermé l’institut français de Naplouse, en Cisjordanie. Lieu de promotion de la langue et de la culture française, c’était le seul représentant de la France dans la région, en Cisjordanie du Nord. Les motifs invoqués pour sa fermeture ne peuvent suffire à justifier sa fermeture. Le gouvernement doit s’expliquer sur le sujet.
M. Bastien Lachaud interroge M. le ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur la fermeture de l’Institut français de Naplouse. L’Institut français de Jérusalem – antenne de Naplouse – fonctionnait parfaitement depuis 1987, date de sa création. L’Institut, symbole de la culture française dans la région et promoteur exclusif de la francophonie dans le nord de la Cisjordanie, est un lieu emblématique. Muni d’une bibliothèque, dispensant des cours en français, il organise par ailleurs des expositions et des projections. 350 élèves se voient aujourd’hui interdire de terminer leur programme de formation et refuser une nouvelle année dans l’établissement. En effet, le ministère des affaires étrangères a décidé brutalement d’arrêter l’activité de l’Institut le 31 juillet 2018. Les motifs invoqués sont liés à une question d’organisation, mais des explications techniques ne peuvent pas être suffisantes. Car l’enjeu est à la fois politique, diplomatique et symbolique : l’accès à la culture et à la langue françaises est en jeu. Surtout, l’organisation interne ne présentait pas de difficultés particulières : 350 élèves, un autofinancement à 40 %, 30 ans d’existence. Certes, il existe trois autres Instituts français présents en Palestine. Mais c’était l’unique en Cisjordanie du Nord. Désormais, plus aucune représentation française n’existe dans cette région. Localement, c’est la culture française et la francophonie même qui sont mises en danger. 2018 est l’année de la Saison France-Israël, une collaboration entre les états qui axe sur l’innovation, la création et la jeunesse. En Palestine, la fermeture du site est un symbole de renoncement à l’activité francophone. La coopération française est à deux vitesses, au détriment de la Cisjordanie et de sa population. M. le député rappelle qu’il est impératif de maintenir un engagement fort pour la francophonie et la culture française, y compris dans les territoires palestiniens. « L’homme n’est pas fait pour construire des murs mais pour construire des ponts ». L’Institut français était, par la culture qu’il proposait à la population locale, un de ses ponts reliant la France et la Palestine. Le Gouvernement français a décidé de clore cette relation, sans explication convaincante. Aussi, il souhaite apprendre de sa part quelles sont les raisons de la fermeture de cet institut.
Texte de la question posée le 11/09/18.
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Source: Actualités La France insoumise
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